L’heure des bilans annuels est là et ils ne figureront probablement pas dans beaucoup d’entre ceux-ci. Les films qu’ils ont sortis cette année, sans être des bijoux, étaient pourtant deux oeuvres plus complexes qu’elles n’en avaient l’air et qui méritaient un vrai intérêt. Clint Eastwood et Sofia Coppola à l’honneur.
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The Green Hornet
L’hybridation parfaite entre le buddy-movie et le film de super-héros, on la doit à Michel Gondry, lequel transforme une adaptation de série télévisée en comédie d’action inventive et jubilatoire, où Seth Rogen s’en donne à cœur joie. Un pur régal qui constitue aussi l’évolution logique de la mouvance geek propre aux productions Judd Apatow.
On The Ice
De fait, la production et la distribution de ce premier long sont très liées à Sundance, festival de moins en moins aimé. Mais ne nous laissons pas berner : cet opus-là est surprenant et passionnant, l’un des films américains les plus stimulants de 2011.
David Cronenberg – La Rétro
Le corps, la chair, l’esprit : au cours de sa carrière, David Cronenberg n’aura eu de cesse que de bâtir une œuvre visionnaire et subversive, où le traitement du fantastique et l’exploration de nouvelles formes d’existence touchaient à un degré d’intelligence rarement atteint. La sortie de son dernier film est l’occasion de revenir sur les quatre grandes phases de son parcours. Bienvenue dans l’Interzone.
Mission : Impossible – Protocole Fantôme
Qu’il fasse des films d’animation ou des films traditionnels, un génie reste et demeure un génie. Brad Bird le prouve en transformant son incursion dans la franchise Mission Impossible en un des films les plus jubilatoires de l’année.