– LA SELECTION DE MATTHIEU RUARD –



– LA SELECTION DE GUILLAUME LASVIGNE –


Vous n’êtes pas sans savoir que le dernier film en date estampillé Albator sort dans les salles françaises le 25 décembre prochain. Si l’envie vous prend, il vous reste donc deux semaines pour vous familiariser un tant soit peu avec la création de Leiji Matsumoto. Et cela tombe bien puisque Kana a sorti il y a quelques jours une réédition de l’intégrale de Capitaine Albator, le manga qui a fait connaître son personnage-titre en 1977. Si ceux que la lecture de ces mille pages effraie pourront toujours se rabattre sur la quarantaine d’épisodes d’Albator 78, l’adaptation animée du manga par Rintarō, la découverte de l’ouvrage permettra en revanche de suivre l’intrigue originelle (la production de l’anime aura fini par aller plus vite que l’écriture du manga), de même qu’elle invite inévitablement à faire connaissance avec le style visuel de son auteur. Un style que l’on retrouve dans Galaxy express 999, adaptation filmique des série et manga éponymes, et là aussi réalisée par Rintarō. Outre la brève présence d’Albator dans celui-ci, le (superbe) long-métrage est idéal pour apprendre à toujours mieux connaître les interrogations que Matsumoto peut se poser sur l’humanité. D’autant que le film bénéficie d’une édition DVD collector vieillissante mais totalement accessible aux profanes. Trois bonus se détachent des inutiles croquis ou fiches succinctes de personnages qui les côtoient : le commentaire audio (ne rêvez pas, il n’est pas de Rintarō mais de trois intervenants spécialistes du Leijiverse), un docu d’une quarantaine de minutes abordant le film d’une manière relativement exhaustive (historique de tournage, contextualisation, analyses, comparaison aux mythes, les produits dérivés…) et un livret pour le moins passionnant. Outre un long retour sur le film et ses thématiques, se rajoutent de jolis portraits de Leiji Matsumoto et de Rintarō, nous en apprenant toujours plus sur Albator et les nombreuses œuvres dans lesquelles il a pu apparaître. Bref, de quoi acquérir des connaissances suffisamment solides pour cerner le film à venir à la mesure de ce qu’il peut représenter.
– LA SELECTION DE GUILLAUME GAS –






