Mud

REALISATION : Jeff Nichols
PRODUCTION : Brace Cove Productions, FilmNation Entertainment, Everest Entertainment
AVEC : Matthew McConaughey, Tye Sheridan, Jacob Lofland, Reese Witherspoon, Sam Shepard, Michael Shannon
SCENARIO : Jeff Nichols
PHOTOGRAPHIE : Adam Stone
MONTAGE : Julie Monroe
BANDE ORIGINALE : David Perkins
ORIGINE : Etats-Unis
GENRE : Drame, Aventure
DATE DE SORTIE : 1er mai 2013
DUREE : 2h10
BANDE-ANNONCE

Synopsis : Ellis et Neckbone, 14 ans, découvrent lors d’une de leurs escapades quotidiennes un homme réfugié sur une île au milieu du Mississippi. C’est Mud : une dent en moins, un serpent tatoué sur le bras, un flingue et une chemise porte-bonheur. Mud, c’est aussi un homme qui croit en l’amour, une croyance à laquelle Ellis a désespérément besoin de se raccrocher pour tenter d’oublier les tensions quotidiennes entre ses parents. Très vite, Mud met les deux adolescents à contribution pour réparer un bateau qui lui permettra de quitter l’île. Difficile cependant pour les garçons de déceler le vrai du faux dans les paroles de Mud. A-t-il vraiment tué un homme, est-il poursuivi par la justice, par des chasseurs de primes ? Et qui est donc cette fille mystérieuse qui vient de débarquer dans leur petite ville de l’Arkansas ?

On se réjouit, un peu plus d’un an après être revenu en détails sur ses débuts, de pouvoir déjà confirmer nos espoirs et partager l’impression rare que l’on a ressentie suite à la projection de Mud : ni plus ni moins que celle d’avoir assisté, en quelques années, à l’émergence et à la confirmation d’un grand cinéaste américain. Trois opus sont suffisants pour nous permettre de cerner, déjà, un peu de la richesse et de la cohérence du cinéma de Jeff Nichols. Richesse, d’abord : non seulement le réalisateur sait mêler les genres à chaque nouvelle histoire qu’il raconte, mais il en change presque complètement d’un opus à l’autre.

Ainsi, Shotgun Stories (2008) pouvait être appréhendé comme un thriller étoffé de dimensions sociale et tragique, Take Shelter (2012) comme un drame psychologique troué de fantastique, tandis que Mud se présente comme un film d’aventures mêlé de drame amoureux. Assurant à cette variété de récits son indéniable cohérence, le cadre dans lequel Nichols situe ses histoires est toujours le même et finalement celui qu’il connaît le mieux : l’Arkansas, son État de naissance. Shotgun Stories était même très exactement situé dans la ville d’origine du cinéaste, Little Rock. Si Take Shelter a été tourné dans l’Ohio, ce n’est que pour des raisons financières, et ses acteurs ont d’ailleurs été dirigés de façon à ce que l’illusion d’un cadre sud-étasunien soit maintenue. Pour passer de la sécheresse des grandes étendues de son premier opus aux rives du Mississippi de Mud, il suffit à Nichols de tourner à moins d’une centaine de miles au sud-est de Little Rock !

RIVES ROMANESQUES


C’est avant tout ce rapport à la terre qui rend la jeune oeuvre de Nichols si personnelle et à la fois si grandement américaine. Il suffit au cinéaste d’un seul des cinquante États, le sien, pour trouver la variété de décors à même de servir ses histoires. A moins que ce ne soit l’inverse : il semble que ce soient les cadres naturels eux-mêmes qui l’habitent et lui offrent ce qu’il a à raconter. Tandis que Take Shelter trouvait dans son horizon plat et dénudé – puis soudain envahi par des tornades – le fond paranoïaque d’une Amérique épuisée, Mud semble venir à la rescousse de l’opus précédent, ré-enchanter l’Amérique là encore à partir de ses propres paysages. Les deux oeuvres successives peuvent bel et bien être appréhendées comme les deux faces d’une même médaille dans la mesure où Nichols a rédigé leurs scénarios respectifs au cours du même été 2008. A l’anxiété personnelle (maintenir le bonheur dans un mariage, poursuivre sa carrière professionnelle) et globalisée (crise économique et sociale, réchauffement climatique) qui nourrissait l’histoire du premier s’oppose la luminosité du second, aux airs de réponse rassurante à une exclamation affolée. A une topographie qui ne laissait aucun échappatoire aux personnages des deux premiers opus répond, comme cœur visuel et thématique de Mud, le fleuve. Les paysages sont si importants chez Nichols qu’ils semblent participer pleinement de la définition des identités des personnages et imprimer aux films entiers une dynamique propre. Aux vies sans issue des personnages de Shotgun Stories – que le cinéaste comparait à de l’eau stagnante – succède ici le courant de la rivière, avec tout ce qu’il charrie de symboles.

Mystérieux et majestueux, le fleuve est à la fois une zone de danger, une promesse d’aventures et, dans son mouvement perpétuel, un renvoi à l’initiation que connaît le personnage ou tout simplement au cours de la vie. Même les intrigues secondaires du film peuvent être appréhendées sous cet angle symbolique, comme autant d’affluents qui viendraient nourrir le cour d’eau principal que constitue la trajectoire du jeune Ellis (Tye Sheridan). Point de vue d’un jeune personnage et récit aventureux obligent, le décor naturel tend les bras à une esthétique Southern Gothic à laquelle Nichols recourt pourtant moins que dans Shotgun Stories ou que Benh Zeitlin dans le bayou des Bêtes du Sud sauvage (2012). Certes la verticalité étonnante de l’île sur laquelle débouchent les personnages en début de film (avec ces grands arbres touffus qui se détachent de l’horizontalité alentour) correspond absolument à l’esthétique en question. Le bateau perché en haut d’un arbre par une crue du fleuve également. Mud (Matthew McConaughey) lui-même, avec sa dent en moins, son serpent tatoué sur toute la longueur du bras, sa chemise porte-bonheur et son flingue constamment sur lui, a quelque chose des personnages étranges et menaçants d’histoires pour enfants. Son nom (« boue » en anglais) renvoie à la nature même dans laquelle il évolue : une indistinction marécageuse entre terre et eau qui concrétise joliment tout ce que le film saisit d’ambiguïté et de passage progressif des personnages (d’Ellis surtout) d’un état à un autre.

GÉNÉALOGIES

Pour autant, Nichols tient dans ce nouvel opus à se dégager comme il faut de l’étrangeté un peu poisseuse qu’on rattache parfois au Southern Gothic. Son cap est ici celui de ses débuts d’étudiant en cinéma : « Je rêvais de films épiques », raconte-t-il (Positif n° 611, janvier 2011), confiant aimer Terrence Malick (on l’avait compris) mais aussi David Lean. De fait, on repense aux belles adaptations que Lean faisait de Dickens (Les grandes Espérances, 1946, Oliver Twist, 1948) et à bien d’autres choses encore. En effet, Mud peut largement prétendre à une inscription dans la longue lignée des récits d’aventures portés par de très jeunes personnages, représentée exemplairement par Les Contrebandiers de Moonfleet de Fritz Lang (1955). Le film de Nichols parvient à combiner le plaisir procuré par des productions Amblin ou par un Stand by me de Rob Reiner (1986) avec l’étrangeté et la dureté des découvertes de l’enfance, si fortes dans Du Silence et des Ombres de Robert Mulligan (1962), la perte d’innocence à l’oeuvre dans True Grit des frères Coen (2011), la finesse des relations enfants-adultes d’Un Monde parfait de Clint Eastwood (1993), le sens de l’image étrange et symbolique de La Nuit du Chasseur de Charles Laughton (1955) ou la grandeur iconique des Moissons du ciel de Malick (1978).

Tourné en 35mm, le film comporte même çà et là quelques lens flares, ces reflets de lumière sur la caméra qui se manifestent à l’écran par de grands rayons bleus horizontaux, signature de l’image spielbergienne s’il en est. Clairement, on pense beaucoup au réalisateur d’E.T. l’Extraterrestre (1982) et à sa capacité à offrir à des processus humains (la sortie de l’enfance) une manifestation métaphorique immense, une mise en histoire pleine de panache et d’émotion. Proche en cela d’un héros spielbergien, Ellis ne peut trouver en ses parents les modèles dont il a besoin à un moment crucial de son existence. Fuyant un foyer traversé de tensions autour d’un départ contraint des rives du Mississippi où l’on a travaillé sur des générations, le garçon entreprend avec son ami Neckbone (Jacob Lofland) des escapades toujours plus aventureuses, jusqu’à rencontrer l’étrange et mystérieux Mud sur une île au milieu du fleuve. D’abord inquiétant, l’homme au patronyme inconnu et aux croyances ancrées dans la culture populaire du sud (superstition et pseudo-grigris) devient peu à peu une sorte de figure mythique pétrie d’une croyance en l’amour que recherche le jeune Ellis… Inutile de dire que les ascendances de Mud remontent ainsi à avant même la naissance du cinéma : c’est là un bel hommage que rend Nichols aux romans les plus célèbres de Mark Twain (« Les Aventures de Tom Sawyer », 1876, « Les Aventures de Huckleberry Finn », 1885), jusqu’à en reprendre des détails tels que la croix gravée sur le talon de la botte d’un des personnages…

Retracer ainsi des pans de longues généalogies artistiques anglo-saxonnes dans lesquelles il viendrait s’inscrire permet de mesurer un peu de l’ampleur que nous offre Mud. Mais cela va de soi : si l’oeuvre séduit pleinement, ce n’est pas seulement parce qu’elle offre au cinéphile cet ensemble d’échos lointains, fruits d’une gestation de son scénario longue de près de dix ans, forcément nourrie par de multiples influences. C’est également qu’elle a une vraie singularité à offrir. Celle-ci semble tenir à la mise en scène à hauteur d’homme que livre Nichols, sans jamais céder ni à la pompe, ni au recul ironique ; à cette attention au quotidien, aux gestes laborieux qui amènent une dimension tellurique, un ancrage dans la terre. Les films de Nichols donnent à voir et à sentir un monde qui vit au-delà de son auteur : un cadre social qui datera les œuvres et saura certainement les rendre précieuses à l’échelle de l’histoire du cinéma américain. C’est ici celui d’une région en crise, progressivement désertée par ses habitants (« C’est la loi » expliquent seulement les parents d’Ellis) à mesure que son économie traditionnelle est concurrencée par plus gros qu’elle. Montrer l’Amérique de son temps en toile de fond d’un spectacle à visée populaire est une richesse qui, mine de rien, manquait cruellement au cinéma américain contemporain.

THE MAP OF LOVE

Jeff Nichols s’offre donc la fresque dont il rêvait depuis longtemps. Et comme dans les meilleurs films de cette ampleur, données concrètes voire terre-à-terre et thématiques plus universelles sont prises ensemble en un même mouvement, se soutenant mutuellement. A des adieux aux terrains de jeu de l’enfance (ces bois, cette rivière, ces maisons qui y flottent) imposés par une dynamique économique actuelle se superpose un processus de maturation lié à l’amour : dans les deux cas, c’est une rupture. Ce sont même toutes sortes d’amours que mêle le film, comme pour constituer une grande carte sur laquelle il reviendra au jeune Ellis de s’orienter. Ainsi trouve-t-on, rapidement mais joliment esquissés, la relation entre le copain de toujours, l’orphelin Neckbone, et son oncle fantasque (Michael Shannon), amateur de conquêtes sans lendemain qui doit se découvrir une véritable responsabilité ; ou le lien pseudo-filial qui unit Mud au vieux Tom (Sam Shepard), figure secondaire de premier choix, secrète mais tutélaire, intimidante puis réjouissante.

Mais c’est surtout autour de deux couples que s’organise la dite carte émotionnelle, sur le modèle classique de deux pôles entre lesquels trouver sa voie. Là où le travail d’écriture de Nichols est particulièrement remarquable, c’est dans sa capacité à nous rendre tous ces personnages aussi proches qu’ils peuvent le paraître à Ellis et – mieux encore – si attachants, si compréhensibles jusque dans leurs faiblesses à priori les plus agaçantes. La mère du garçon (Sarah Paulson, vue dans Martha Marcy May Marlene, 2012) n’a par exemple qu’une phrase à dire (« J’ai besoin de changement, je l’ai suffisamment mérité ») pour qu’on en vienne à lui imaginer tout un passé de frustrations, à elle qui a hérité d’une maison et d’un mode de vie qui ne lui correspondent pas et auxquels demeure pourtant attaché son mari. Le père a quant à lui une conscience touchante de son incapacité à être un modèle, ce que Mud – qui a un passé lourd d’ambiguïtés – chercherait lui à ne pas être plus que de raison aux yeux d’un adolescent qui a vite fait de s’emballer pour une figure vaguement romantique.

C’est bien un modèle à suivre, un idéal à servir que se cherche ardemment Ellis. Là encore, l’écriture de Nichols est si sensible et l’interprétation du jeune Tye Sheridan (vu dans The Tree of Life où son très jeune personnage était surtout là pour faire nombre) si juste que cette attention aux émotions est pleinement perçue par le spectateur comme livrant le véritable fil rouge de l’oeuvre, bien plus que l’histoire de chasseurs de prime recherchant Mud. Ainsi le plus grand coup de théâtre du film ne sera-t-il pas de ceux qui chamboulent une intrigue mais d’ordre idéel et affectif. C’est aussi parce que cet attachement aux idéaux de l’amour les sous-tend que les scènes de drague entre teenagers sont plus prenantes et touchantes qu’elles ne l’ont jamais été au cinéma. Notre proximité au personnage d’Ellis et au moindre de ses soubresauts affectifs doit certainement beaucoup à l’inspiration autobiographique du récit, Nichols situant sa propre sortie de l’enfance à son premier chagrin d’amour. Cet élément suffirait à justifier l’angle d’attaque avant tout masculin du récit. Pour autant, le cinéaste offre encore de très beaux rôles à ces femmes qui intriguent, déroutent…

Déjà dans Take Shelter, les visions masculines angoissées trouvaient leur planche de salut dans la réflexion féminine. Voilà qu’après Jessica Chastain, c’est au tour de Reese Witherspoon de se voir magnifiée par Nichols. Non pas que les comédiennes soient mises en valeur par des coiffures ou costumes particulièrement flatteurs ou une imagerie qui verserait dans la joliesse. C’est le récit lui-même qui en fait des icônes. Très peu présente à l’écran, Witherspoon n’en incarne pas moins, deux heures durant, un idéal féminin, d’abord édifié dans les dialogues, puis entretenu par la brièveté de sa présence à l’image et donc le mystère qui l’entoure. Le choix de l’actrice est judicieux : Witherspoon est juste star comme il faut pour que le public s’ébahisse de sa présence furtive mais pas à même de voler la vedette aux jeunes interprètes ou à l’incroyable Matthew McConaughey. Il semblerait même que Nichols joue avec son image de personnalité prude pour en faire le support du dur dévoilement d’une réalité désillusionnée…

GRANDEUR DE LA SIMPLICITÉ

Si Mud fait la part belle aux sentiments et brille par ses qualités d’écriture, il n’en demeure pas moins un spectacle visuel à la puissance tranquille. Le fidèle chef opérateur Adam Stone continue de satisfaire magnifiquement les envies de Nichols d’éclairages naturels (un héritage de Malick), excellant en particulier dans les extérieurs jours. La largeur du cadre et la fluidité des mouvements d’appareil (parfois à la steadicam) semblent être là pour épouser visuellement la majesté du fleuve autant que le récit fait écho aux affluences et au courant de celui-ci. La belle partition de David Perkins parachève cette impression de fluidité qui se dégage de l’ensemble – apportant par exemple un élan supplémentaire à d’amples plans qui suivent l’avancée de la barque des enfants vers l’île – mais sait également accroître l’ampleur dramatique de moments de tension qui laissent présager une issue spectaculaire. Il ne manquait qu’un peu d’humour bien dosé pour contrebalancer çà et là la grande émotion du film. L’un comme l’autre sont amenés de la manière la plus remarquable qui soit : par une grande épure des dialogues, qui rompt complètement avec les canons des spectacles grand-public débordants de bons mots. Pas étonnant que les personnages nous paraissent si familiers, et avant tout Ellis dont on s’amuse qu’il sourie bé(a)tement face à des filles qui lui plaisent comme on s’amuserait de tics d’un ami proche : en complice tendre et bienveillant.

Si le film de Nichols nous paraît important à l’échelle du cinéma américain tout entier, c’est pour la capacité qu’il montre à tirer le maximum d’un cadre spatial et temporel en termes de symbolisme et de souffle visuel, à offrir un monde d’émotions à partir d’une histoire très facilement résumée à trois lignes. A une heure où les scénarios originaux ou non liés à une franchise sont de moins en moins nombreux, on espère se retourner dans quelques années vers Mud comme vers une date-clé à partir de laquelle le travail d’écriture aura été remis à sa place (primordiale) au sein du processus d’élaboration des films. Car c’est bien une leçon de cinéma que donne Nichols – et à défaut d’être neuve, elle n’a pas été dispensée depuis un bout de temps, selon laquelle la simplicité d’une histoire est une vraie qualité construite, une aptitude à réduire de riches données scénaristiques à leur essence et à laisser le spectateur faire le reste, se rapprocher doucement de personnages suffisamment bien esquissés pour continuer de vivre en lui au-delà du film. La simplicité, lorsqu’elle est travaillée, devient essence, pureté, et ouvre alors les portes de la grandeur. Que raconte Mud, après tout, si ce n’est la découverte par un garçon, un été au bord de l’eau, de l’amour, de son absence de loi, de ses mystères ? Ça paraît peu. Après 2h10, on a pourtant bien l’impression d’avoir vu le cinéma américain à son meilleur.

1 Comment

  • mariane Says

    Vu en avant-première, film magnifique oui, magnifiquement critiqué ici.Tout ce que tu dis de beau sur la simplicité de l’histoire, l’importance du paysage, la lumière naturelle, le parcours initiatique et la subtilité des émotions, ça me fait justement penser à Une histoire vraie de David Lynch. Autre généalogie sur fond de beaux paysages et d’Amérique rurale :Mud, l’enfance, l’aventure, l’idéal d’amour, avec cette pureté, ce côté loin du monde même si, tu as raison, le monde actuel est là, pas loin, avec son actualité peu confortable.Promise Land, la terre aussi, mais celle des adultes « actifs » qui se demandent comment faire vivre leur famille, qui vivent la crise, la compétition, la pression, cette nouvelle décennie du doute et la peur de l’avenir… ces adultes qui ont à se poser des questions et à assumer des responsabilités sur ce qu’ils vont faire de la Terre.Une histoire vraie, la vieillesse ( le film aussi, comme ses personnages, fait déjà partie de l’Histoire… du cinéma. Il est de ces beaux film que beaucoup de gens, même des pas très consommateurs de cinéma ont vu, en DVD souvent, et dont ils se souviennent ), la fin de vie proche, et le retour à l’essentiel, le lien humain, la réconciliation, faire le ménage avant de partir.Pour les 3, de l’humain, de l’émotion, de la finesse et du grand cinéma.

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