[ENTRETIEN] Pat Proft : L’académie du rire

A la vision de Wrongfuly Accused (1998), à savoir Le Détonateur chez nous, on aurait pu dire, en étant mauvaise langue, qu’on tenait là un énième “sous-ZAZ”, produit parmi tant d’autres d’une vague d’ersatz alimentée par la popularité de la saga Y a t-il un flic… A tort ! Ce serait ignorer l’homme de l’ombre à la tête de cette sympathique entreprise burlesque, celui qui en est le scénariste et le metteur en scène (c’est d’ailleurs son seul film en tant que réalisateur), véritable « auteur » pour ainsi dire, à savoir : Pat Proft. Si Le Détonateur a tout de la comédie à la David Zucker (pillage sans vergogne des derniers succès au box office, humour visuel fracassant, comique de situation, « hénaurmités » cocasses diverses, ou encore… Leslie Nielsen !), ce n’est pas un hasard : Proft suit le mythique trio depuis l’injuste flop Police Squad, série à la base des aventures cinématographiques de Frank Drebin, ovni télévisuel où officia, entre autres, Joe Dante. Artiste méconnu et scénariste dynamique, Pat Proft est à l’origine de nombreux classiques du genre, du potache assumé au délire cataclysmique, de Police Academy aux deux Hot Shots !. Une conversation placée sous le signe du gag généreux permet de revenir sur la carrière éloquente d’un amoureux du slapstick…

Quel fut votre premier travail en tant que scénariste ?

Mon premier boulot payé en lien avec la comédie fut d’œuvrer au sein du Brave New Workshop Theatre de Dudley Rigg (1). C’était une troupe comique, principalement adepte de la satire. J’ai rejoint ce théâtre juste après le lycée dans le but de devenir comique. D’ailleurs, je me considère encore comme un comique : un comique qui sait écrire. Je gagnais quelques sous en jouant toutes sortes de sketchs. Puis je suis devenu scénariste pour le Smother’s Brothers Show, et ce fut mon premier vrai travail d’écriture rémunéré. J’y ai contribué à la fois en tant qu’acteur et en tant que scénariste. Mais en vérité, je passais le plus clair de mon temps à écrire. Au-delà de ça, ce qui m’a poussé à me lancer dans la comédie, à comprendre que je pouvais en faire et que j’étais bon à ça, fut indéniablement ma participation au Brave New Workshop. Nous faisions neuf spectacles par semaine ! J’étais sur scène, et j’ai tout appris : le rythme de la comédie, comment ciseler une blague, comment la faire marcher, ce qui fait rire le public. Ce fut mon école de comédie. Enfant, j’ai toujours écrit, de la comédie, des sketchs, à droite et à gauche. Et c’est avec le même état d’esprit que j’ai traversé mes années d’études : en ne pensant qu’à la comédie.

Votre relation avec la comédie ne date pas d’hier: en 1975, vous devenez scénariste pour la série télé de Mel Brooks, When Things were rotten (Quand tout était pourri…re). Mel Brooks a-t-il durablement influencé votre humour ? Plus généralement, quels sont vos « rois de la comédie » ?

Ce fut un plaisir de travailler sur When Things Were Rotten. J’ai beaucoup appris : sur le fonctionnement d’une comédie, le processus d’écriture, le jeu d’acteurs, le montage, le fait de construire une série pièce par pièce sans que cela ne soit jamais écrasant. Je venais tout juste de débarquer à Los Angeles et me voilà superviseur de scénarios pour une série télévisée ! Les films de Mel Brooks, en particulier Les Producteurs, Frankenstein Junior et Le Shérif est en prison, c’est du lourd. Ils représentent cet humour que j’affectionne au plus haut point, c’est-à-dire la comédie visuelle. Le style de Mel Brooks, le succès qu’il a rencontré en faisant de la comédie, tout cela m’a aidé à faire ce que je fais. Laurel et Hardy, W.C Fields, Buster Keaton, Chaplin, Les Petites Canailles, Bob Hope et Bing Crosby, les Marx Brothers, j’ai tout appris grâce à eux. Ils représentent ce qui fait mon cinéma : le comique visuel, l’humour stupide, les gros éclats de rires. Ce sont ces gars à qui je voulais ressembler.

En 1978, vous faites partie de l’équipe de scénaristes oeuvrant sur le dramatiquement fameux Star Wars Holiday Special. Pouvez-vous nous en dire plus sur cette expérience ?

Premièrement : le Star Wars Holiday Special craignait. A fond. Plus que cela : il ultra-craignait. De la puissance des stéroïdes. Je n’ai travaillé qu’une journée avec George Lucas, il a simplement esquissé le show. Mon partenaire, un autre scénariste et moi-même avions commencé à écrire quelque chose, puis c’est devenu un scénario. Et le jour où ce truc est passé à la télévision, il n’y avait plus aucun rapport avec ce que nous avions écrit. C’était une putain de comédie musicale ! Bea Arthur qui chante ? Qu’est-ce que c’est que ce foutoir ? Comment c’est arrivé, comment Lucas a-t-il laissé faire ça ?… Star Wars en était à son zénith, puis ce show est arrivé. Jesus !

Au sein de votre carrière, on trouve une brillante oeuvre comique qui fut malheureusement un indéniable échec public: la série Police Squad. Comment avez-vous rencontré les ZAZ ? Et comment expliquer le flop de Police Squad ?

La direction de la chaîne (ABC) a dégagé la série. On nous a dit que son échec était du au fait que, face à Police Squad, le public devait en permanence être attentif. C’était une série à la fois très visuelle, mais aussi basée sur les jeux de mots. Une série différente de tout ce qu’on pouvait voir à la télévision à l’époque. Aujourd’hui, il y le câble, le pay-for-view, Netflix, etc. Aucun doute que Police Squad y trouverait sa place et deviendrait un succès… Mais si la série avait été un hit, cela aurait coûté l’univers Y a-t-il un flic… Donc, tout compte fait, ce ne fut pas un échec : c’est tout simplement devenu Y a-t-il un flic. Et l’idée du show était bien mieux exploitée au cinéma qu’à la télévision…

De Police Academy (1984) à Profession: Génie (1985), vous collaborez avec Neal Israel. Pouvez-vous nous en dire davantage sur l’organisation inhérente à ce travail en équipe, sur le partage des tâches concernant l’écriture d’une comédie ?

Neal et moi, nous aimons le même type de comédie, nous réfléchissons ensemble, travailler avec lui est très facile. Et il peut mettre en scène nombreuses de nos trouvailles, or c’est un sacré plus de travailler directement avec le réalisateur. Il est fort pour écrire une histoire, il sait comment faire rire par les mots. Moi, je suis fort dans tout ce qui est comique visuel et clichés cinématographiques. Donc tout fonctionne à merveille, et nous rions beaucoup.

Police Academy est devenu un classique, comme Animal House par exemple (American College). Qu’est ce qui rend ce genre de divertissement plus populaire que d’autres formes de comédie comme Police Squad ?

Les flics. Parce qu’il ne s’agit pas seulement de flics, mais aussi de mecs qui s’opposent à l’institution. C’est un retour en arrière, vers ces bons vieux films muets : les Keystone Kops (2). Ajoutez-y une toute nouvelle recrue qui fait le malin et quelques femmes-sergents et vous obtenez le mélange. C’est-à-dire des gars en uniforme qui foirent tout ce qu’ils font. Le concept, c’est ça : les perdants contre l’autorité. Une « comédie d’équipe » où ces perdants vont tenter de remporter la victoire. Finalement, ils font quelque chose de leur vie, et en ressortent gagnants. Hormis cet aspect, le succès est du au burlesque, à ces gags fracassants, à ces solides situations comiques et à ces personnages. Tout simplement.

Quelle fut votre collaboration favorite durant ce que l’on pourrait appeler le “Neal Israel time” ?

Police Academy, Le Palace en Folie, Moving Violations, Profession : génie… Difficile d’en choisir une. Profession : génie est un scénario similaire aux autres… mais différent des autres. Il s’agit davantage d’une comédie de caractères, mais dans la mouvance de Police Academy. Le film parle de brillants gamins qui vont se venger de ceux qui contrôlent leur vie. Val Kilmer était génial, je me demande encore pourquoi il n’a pas fait plus de comédies. C’est le seul film que Neal et moi n’avons ni produit ni mis en scène, mais nous sommes satisfaits du rendu final. Dans Le Palace en folie, nous avions Tom Hanks, tout de même ! Et quelques unes de mes vannes favorites qu’il m’est arrivé d’écrire proviennent de ce film. Quant à Police Academy, nous en avons déjà parlé…

1988 marque le début de la trilogie Y’a t-il un flic… Il y a quelque chose d’intemporel à travers ces films. Frank Drebin est une sorte d’icône, il est la personnification du film noir et autres histoires de détectives. Il n’est pas simplement une anodine référence à un film en particulier. Ne pensez-vous pas que la meilleure forme de parodie est justement basée sur un imaginaire populaire et universel, et non sur quelques références contextuelles ?

Drebin est un gars qui a de bonnes intentions. C’est un bon flic. Le souci, c’est qu’il réussit à foutre le boxon dans les moments cruciaux. Mais il cherche toujours à faire le bien. C’est LE personnage de comédie classique. Cool, tranquille, volontiers désemparé. Totalement inconscient du chaos qu’il créé autour de lui. C’est le flic qui oeuvre dans chaque film policier ou série télévisée que vous connaissez. Nous voulions créer un personnage qui symbolise à lui seul un genre spécifique de films : le flic de série noire, le solitaire, le détective qui travaille 24 heures sur 24. Drebin est tout cela à la fois. Ce personnage, les situations qu’il rencontre, et l’histoire de Y’a-t-il un flic… font écho à tout un genre, qui à l’origine est dramatique. Je pense que les films parodiques se tirent une balle dans le dos s’ils ne font référence qu’à un seul film, ou qu’à un seul personnage. Concevoir sa version d’un genre de films, c’est concevoir l’entièreté de ce cinéma, tous les films qui en ressortent.

De Police Squad à Y a t-il un flic…, il y a un centre névralgique : Leslie Nielsen. Apporta t-il quelque chose à votre perception de l’humour, influença t-il d’une manière ou d’une autre votre vision de la comédie ?

Sans les Y a-t-il un flic…, il n’y aurait jamais eu de Leslie Nielsen. Et sans Leslie Nielsen, il n’y aurait jamais eu les Y a t-il un flic…Il n’y aucun être humain qui fut meilleur dans la comédie slapstick. Leslie jouait de façon carrée, dramatique. Et c’était écrit pour être joué comme ça. Ce qu’on écrivait pour lui, il l’interprétait à la lettre. Il s’adaptait à ce qu’on écrivait. Que nous écrivions des répliques ou de l’humour visuel, nous savions d’avance qu’il allait gérer. Regardez-le de près : il interprète au mieux la prise de conscience. Il fait quelque chose. Il cause un problème. Puis il fait le gros dur qui donne des ordres. Mais, lentement, il modifie l’expression de son visage, genre : « Est-ce que tout ça est arrivé à cause de moi ?! »… C’est splendide. Cet humour verbal et visuel, Leslie l’avait en lui comme personne.

De ce fait, quand on est un scénariste oeuvrant sur des comédies, est-on influencé par la contribution, durant le tournage par exemple, d’acteurs tels que Charlie Sheen (de Hot Shots ! à Scary Movie V), Lloyd Bridges ou Anna Faris ?

Il faut être sûr que ce que vous avez écrit sera joué exactement comme vous l’aviez imaginé, visualisé, en développant le script. Et que ce que vous allez demander à Charlie, Leslie, Lloyd ou Anna sur le plateau de tournage ne va pas trop les désorienter. Il faut alors ajouter Richard Crenna, Priscilla Presley et Kevin Dunn dans cette troupe… C’est un travail d’équipe que de faire un film. La moindre idée provenant d’un acteur talentueux, qu’il s’agisse d’un film des ZAZ ou d’une parodie de Pat Proft, est la bienvenue. Mais… Je dirais que le scénario, les mots qui y sont écrits, les gags visuels, viennent à 90% du matériau de base. Et ce scénario ne cesse jamais d’être réécrit, même durant le tournage. L’envie d’ajouter un dialogue, d’en couper un autre, une nouvelle idée pour un gag, tout ça vous saute à l’esprit lorsque vous êtes en plein tournage. Mais vous ne rajoutez pas ces idées dans le plan de travail juste parce qu’elles sont nouvelles. Elles doivent convenir à l’intrigue et aux protagonistes.

L’évocation de Charlie Sheen me permet d’évoquer Hot Shots ! 2, certainement votre scénario le plus dingue et l’un des meilleurs ZAZ. Comment peut-on avoir en tête des idées aussi surréalistes ; comme ce combat de sabre-laser entre Saddam Hussein et le Président ; et être assuré de l’efficacité du rendu en images ?

Hot Shots ! n’est pas un film des ZAZ. C’est mon film. A moi, Pat Proft ! Mon œuvre ! Les idées viennent toujours du genre de films dont s’inspire votre parodie. Et des films récents aussi, immédiatement reconnaissables par le public. Le fait d’avoir une énorme cheminée au sein du palace de Sadam, c’est la porte ouverte à toutes les blagues : les soufflets sont utilisés contre les joues de Sadam, les tisonniers deviennent des épées… Lloyd Bridges, dans le rôle du Président Benson, se balance à l’aide d’une corde comme Robin des Bois et arrive vers Saddam, mais évidemment, il le dépasse et finit dans la cheminée ! Lloyd Bridges, c’est l’homme le plus prédisposé aux accidents de toute la planète. Donc le fait de le voir tomber en plein dans le feu, c’est naturel. Avec ce genre de gag, on passe en un clin d’œil du drame à la folie pure. Et à ce passage précis du film, proche du dénouement, le public ne sort pas du film car tout cela a quand même du sens, cela fait sens. Parce que c’est typiquement l’humour de Hot Shots ! 2.

Hot Shots ! 2, Y a t-il un flic pour sauver le Président ?, Scary Movie 3 et 4…Beaucoup de vos scénarios esquissent un portrait satirique du Président des Etats-Unis. Peut-on percevoir à travers les gags une potentielle forme d’écriture politique, une façon assez subversive de rire de la société américaine ?

Police Academy s’en prenait à l’institution de la Police. Quant au Président des Etats-Unis, c’est une cible facile pour la comédie. Mon exemple préféré est dans Y a t-il un flic pour sauver le Président ?. Le film s’ouvre sur un dîner officiel à la Maison Blanche. Vous imaginez la grande cérémonie et tout… et puis arrive Frank Drebin. Il rentre par une porte battante… qui vient frapper Barbara Bush en pleine tronche ! J’adore cette scène et je suis ravi d’admettre que j’y suis pour beaucoup dans sa création. D’une gaffe de Drebin sur la table à manger on en vient à une autre bourde. Et en même temps, on obtient des informations sur l’intrigue du film. J’aime vraiment cette scène.
Dans Scary Movie 3, il y a la conférence de presse présidentielle où le président, ce grand paranoïaque, pense que la salle est peuplée d’envahisseurs de l’espace. Là aussi, je suis fier de mon travail sur cette scène, j’adore comment elle se termine : le président est emmené hors de la salle par un agent des services secrets, qui tire alors au fusil à pompe en plein dans un poster de Mère Térésa ! Ces scènes-là sont des gags gratuits, complètement tarés, mais qui ne s’éloignent pas de l’intrigue. Ce n’est pas de la comédie juste pour la comédie. Voilà tout.

Nous parlions de Scary Movie… Que pensez-vous, à ce propos, des frères Wayans ? Etes-vous sensible à leur humour ?

Les frères Wayans sont merveilleux. Ils ont su créer ensemble une excellente franchise, Scary Movie. Ce qu’ils écrivent est drôle. Eux et moi, nous sommes pareils… mais différents. Les films de ZAZ, ou ceux que j’ai fait avec Jim Abrahams, sont plus dramatiques, alors que les Wayans ne jouent que sur le comique. J’aime ces deux styles. Leurs idées me font toujours beaucoup rire.

Scary Movie 5 est un concentré d’humour régressif. Par exemple, une chaise y fait l’amour à un micro ondes ! Cette folie peut être comparée à celle de Tom Green et de son Va te faire foutre Freddy. Quelles sont vos limites quand vous écrivez une comédie ?

Je n’ai pas vu Va te faire foutre Freddy alors je ne peux pas en parler, mais Scary Movie 5 est avant tout une parodie de cette vague actuelle de films paranormaux. Du coup, n’importe quoi d’ « outrageusement supernaturel » fait l’affaire. Les appareils ménagers sont donc contrôlés par les démons… et bien sûr, ils forniquent.

Selon moi, les comédies les plus régressives sont aussi les plus subversives, en cela qu’elles sont l’expression d’une liberté artistique totale, d’une forme d’art libertaire, qui nous encourage à rire de tout et de n’importe qui. La régression est-elle une forme de désobéissance ?

Les têtes pensantes, les egos surdimensionnés, les politiciens, les religions, les tyrans, les dictateurs, les institutions…et les films qui se prennent trop au sérieux. Tous ont besoin d’être rabaissés, remis à leur place. Je n’ai jamais consciemment cherché à le faire. Mais parfois, le scénario ne demande que ça… et je dois avouer que j’adore les scènes de chaos à la Marx Brothers. Mais Hot Shots ! n’était en rien une attaque à l’encontre des forces militaires américaines. C’était plutôt une parodie de Top Gun et de tous les films de ce type. Un retour en arrière encore une fois, vers le cinéma muet, et plus particulièrement Wings (3). Bien sûr, c’est aussi une façon de capturer chaque chose que vous avez pu voir à travers tous ces films : les jets, les porte-avions, ces personnages qui, vous le savez déjà, vont forcément mourir, les trafiquants d’armes… Concernant Hot Shots ! 2… A l’époque, c’était la première Guerre en Irak, et Sadam était le plus grand méchant du monde. Donc, c’était tout à fait naturel d’en faire la cible principale.

Comptez-vous réaliser à nouveau ? Le Détonateur fut-il une bonne expérience pour vous ?

J’ai adoré réaliser. J’espère pouvoir mettre en scène à nouveau, mais Le Détonateur n’a pas été un grand succès, ce qui m’a fermé pas mal de portes. Et, à l’époque, j’étais déjà en train de travailler sur d’autres scripts… Donc, ça n’est plus jamais arrivé. Est-ce que je pourrais le refaire ? Oui. Mais la réalisation, c’est un an de votre vie. Une délicieuse année soit-dit en passant. Mais en ce moment, j’ai quelques projets, des scénarios, je veux me remettre au boulot.

Quels sont vos projets à venir ?

David Zucker et moi-même avons un scénario, Counter Inteligence (oui, avec un seul « l » !). Nous voulons revenir à un cinéma du type des Y a-t-il un flic…. Cette fois-ci, en s’emparant des codes des Jason Bourne, James Bond et autres Mission : Impossible. Si tout se passe bien, ce sera mon prochain film.

Remerciements à Antoine Verley et Romain Mollet.

1 Le Brave New Workshop Theatre est un célèbre café-théâtre de Minneapolis créé par le comédien Dudley Riggs, principalement axé sur les sketchs et les improvisations. Hormis Pat Proft, des noms divers tels que Nancy Steen (qui sera scénariste pour Police Squad), Peter Tolan (co-créateur de la série tragicomique The Job), Linda Wallem (productrice de That’s 70 Show) ou encore Peter MacNicol (tête bien connue que l’on croise de Sos Fantômes II à Dracula Mort et Heureux de l’être en passant par Bean) y ont fait leurs preuves.
2 Classique de l’irrévérence burlesque créé par Mack Senett, où les autorités mises en scène démontrent leur incompétence. Senett, enfant du cirque et du vaudeville, est le fondateur de la comédie slapstick américaine, type comique principalement basé sur la cruauté, les coups physiques, le timing frénétique et l’absurdité des situations.
3 Les Ailes (1927) de William A. Wellman (Une étoile est née, Ecrit dans le ciel), grosse production hollywoodienne axée sur l’aviation militaire, mêle intrigue mélodramatique et film de guerre…Il s’agit de la première œuvre à remporter l’Oscar du meilleur film.

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