Team America

REALISATION : Trey Parker, Matt Stone
PRODUCTION : Scott Rudin Productions
AVEC : Trey Parker, Matt Stone, Phil Hendrie, Kristen Miller
SCENARIO : Trey Parker, Matt Stone, Pam Brady
PHOTOGRAPHIE : Bill Pope
MONTAGE : Tom Vogt
BANDE ORIGINALE : Harry Gregson-Williams
ORIGINE : Etats-Unis
GENRE : Animation, Comédie
DATE DE SORTIE : 09 mars 2005
DUREE : 1h33
BANDE-ANNONCE

Synopsis : Team America est une unité d’élite qui se bat sous toutes les latitudes pour assurer notre sécurité. Apprenant qu’un dictateur mégalo s’apprête à livrer des armes de destruction massive à une organisation terroriste, le groupe se lance une fois de plus dans la bataille…

A ce jour, Trey Parker et Matt Stone sont peut-être les deux torpilles les plus dangereuses d’Hollywood. Déjà en raison de l’irrévérence et de la violence verbale dont ils ont su faire preuve dans leurs créations (de leurs débuts chez Lloyd Kaufman jusqu’à la série South Park en passant par les déjantés BASEketball et Capitaine Orgazmo), mais aussi, et surtout, parce que cette agressivité tranche avec le peu d’importance que leur accorde les médias. A croire que leur présence sur Comedy Central (qui diffuse South Park depuis sa création) serait une sorte de confinement, à l’abri d’un microcosme trop propre sur lui qui ne hait rien tant que les agitateurs désireux de venir foutre la merde. Et vu à quel point le consensus mou semble avoir infiltré toute les strates de la Mecque du cinéma, on est sans doute pas si loin de la vérité. Et où en sont-ils donc aujourd’hui, nos deux zouaves ? Aux dernières nouvelles, une adaptation sur grand écran de leur comédie musicale The Book of Mormon (acclamée à Broadway) serait sur le point de se concrétiser, et au vu de son contenu subversif, on attend ça avec impatience. En attendant, plutôt que de se retaper une énième rediffusion des aventures de Cartman, Stan, Kyle et Kenny, il semblait plus intéressant de revenir sur leur véritable chef-d’œuvre : Team America. Non pas pour évoquer le honteux Blu-Ray sorti récemment (expurgé de sa version uncut et des bonus du DVD Zone 2), mais parce que revoir une ou deux fois par an cette baffe d’hilarité totale n’en finit plus de nous prouver à quel point elle paraissait visionnaire. Avec la rage satirique d’un Paul Verhoeven et l’envie irrésistible de toucher les parties de l’Oncle Sam (surtout s’il n’aime pas ça), Parker & Stone appuyaient il y a huit ans là où ça faisait très mal. Au risque de subir l’incompréhension de certains et de se retrouver inscrits sur la liste noire de leurs victimes, à force de pointer Hollywood dans le viseur de leur bazooka. Mais honnêtement, en avaient-ils quoi que ce soit à foutre ? Et nous, avait-on déjà vu un jeu de massacre aussi corrosif et subversif sur un écran de cinéma ?

On le disait donc, Parker & Stone ont le talent de remuer la merde lorsque que quelque chose de pourri semble gangréner la belle patrie d’Abraham Lincoln. Mais cela va en réalité bien plus loin : déjà à l’œuvre dans chaque intention de la série South Park, leur profession de foi consiste surtout à ne se fixer aucune limite dans l’humour et le non-respect des mœurs, et de se torcher le derrière avec ce vieux rouleau de papier-toilette qu’on appelle encore aujourd’hui la « bonne conscience ». Avec eux, un gros mot ou une provocation n’est ni une preuve d’immaturité ni une tentative d’humour éculé. C’est au contraire un énorme doigt d’honneur expédié en pleine face d’une Amérique plus hypocrite qu’elle ne le laisse paraître. La vision de la nation la plus puissante du monde étant toujours corollaire de l’image qu’elle n’en finit pas de renvoyer à travers les médias (et selon sa propre « vérité », aussi trafiquée et bidonnée soit-elle), il ne fallait pas grand-chose pour anticiper ce que les deux hommes allaient déclencher en s’attaquant au monde hollywoodien. Aaaah, Hollywood : ses avenues trois fois plus larges que chez nous, ses stars glamour qui se cherchent une légitimité en s’engageant dans l’humanitaire ou la politique, son pognon qui coule à flots jusque dans les narines de ceux qui la peuplent, ses scandales et ses bides au box-office qui font presque autant de dégâts que la faille de San Andreas, ses films au budget maousse et formatés pour faire péter la baraque (souvent au sens littéral du terme), sa crétinerie affichée à grands renforts d’interviews promo et de publicités mensongères, et surtout, son hypocrisie dégueulasse où le moindre sujet se voit soumis à la censure et aux codes puritains les plus répugnants. Prenez tout ce vaste tableau de l’artifice, rajoutez-y une couche d’agressivité prompte à créer une crise de catatonie chez n’importe quel nostalgique du code Hays, et passez tout ça au shaker sans refermer le couvercle. Vous visualisez le résultat ? Vous êtes encore loin du compte.

Même si elle inclut en filigrane plusieurs de ces éléments, la cible massive du duo diabolique s’avère très précise : les blockbusters à gros budget, ciblés pour satisfaire les bouffeurs de pop-corn et mis en chantier avec la subtilité d’un Panzer, mais à travers lesquels se dégagerait surtout une certaine idée d’une nation propagandiste et réactionnaire, prétendue défense n°1 des libertés du monde quand cette démarche semble plutôt se limiter à tout faire exploser. Quelques noms viennent alors en tête : Michael Bay, Roland Emmerich, Rob Cohen, et en tête de ce fatras de cinéastes nés avec un taux important de nitroglycérine dans les couilles, le producteur Jerry Bruckheimer, nabab hollywoodien vendu aussi bien au divertissement formaté et pétaradant qu’aux idéologies bushistes. Parker & Stone ne s’en cachent pas dans leurs interviews : « Notre intention de départ était de refaire Armageddon avec des marionnettes, mais sans changer les dialogues. Les films d’action produits par Bruckheimer sont des comédies. Il ne l’a pas encore pigé parce qu’il est con »… Euh, pas mieux.

Ne pas se voiler la face, toutefois : Team America a été conçu non pas comme une parodie outrancière, mais comme un vrai film d’action hollywoodien, qui en reproduirait très précisément les codes les plus débiles (iconisation frimeuse, explosions en pagaille, héros tourmenté par un trauma, love-story à deux balles, etc…) tout en y incrustant une dose massive d’humour corrosif qui viendrait tout torpiller. Par ailleurs, le pitch, fortement perfusé à cette forme de paranoïa post-11 Septembre, est à la fois très simple et très représentatif du contenu idéologique de ce genre de blockbuster : une équipe de superflics américains (la fameuse « Team America ») traque le terrorisme sur l’ensemble du globe, et, au vu des dégâts collatéraux qu’elle accumule sur son passage, se retrouve sous le feu des protestations de pas mal de monde (acteurs, associations, gouvernements, etc…) tandis que Kim Jong-il ourdit un plan diabolique pour contrôler la planète. Faire des défenseurs d’une Amérique patriote et paranoïaque les « gentils » d’un tel film était un risque culotté, ici relevé avec un génie fracassant : là où certains s’énerveront de ne pas voir Bush et sa clique caricaturés avec autant de violence que chez ceux qui les combattent (preuve qu’ils n’ont rien pigé au film), l’astuce consistait justement à jouer du funambule entre le choix militant et la caricature sans pitié dans la pure retranscription des deux camps.

En effet, au-delà du fait qu’un camp se révèle aussi agressif que l’autre (du coup, pourquoi faudrait-il en épargner un et pas l’autre ?), le film orchestre avant tout un affrontement bien réel entre un clan conservateur uni dans sa logique patriotique, et un autre clan, tout aussi unifié par sa ferveur contestataire mais bien plus éparpillé dans sa pensée et ses arguments (il suffit d’entendre ceux des membres de l’Actor’s Guild, si différents qu’ils virent au discours fumeux). D’où la volonté de symboliser l’axe républicain par un groupuscule soudé, pour ne pas dire militaire, et de ne pas hésiter à rejeter le symbole pour l’axe démocrate, si extrémiste dans sa mise en avant (surtout médiatique) de leur colère qu’ils méritaient bien de connaître à leur tour les joies de la caricature, chacun de leur côté (et on l’avoue, ils sont tous très cons). Autant dire qu’une telle démarche n’a pas manqué, lors de la sortie du film, de faire grincer les dents de ceux qui espéraient voir en Team America un véritable film militant, fermement engagé contre la politique de Bush : entre une poignée de médias hexagonaux qui persistaient à y voir le moteur d’une idéologie douteuse (il n’y a qu’à relire la critique atterrante de Télérama pour s’en rendre compte) et quelques stars engagées qui ont fait part de leur mécontentement (en plus d’être sacrément caricaturé dans le film, Sean Penn ne s’est pas gêné pour les traiter d’imbéciles et d’irresponsables), on peut y voir une nouvelle preuve que la connerie n’a décidément pas de limite chez les bien-pensants. Ici comme avant, Parker & Stone ne prennent aucun parti : ils font juste tout péter tant que cela fait rigoler, avec un max de dommages collatéraux et aucune pensée confortable dans le sac à dos. Parce que chez eux, la satire est avant tout une affaire de pulsions.

Et du coup, dans leur pulsion satirique, qu’ont-ils fait de leurs personnages ? C’est assez varié. La Team America ? Une équipe de superflics vaniteux, aveuglés par leur patriotisme, leur absence totale de conscience vis-à-vis des cultures « visitées » (peu importe de réduire Paris ou les pyramides d’Egypte en cendres si c’est au nom de la « démocratie ») et leur goût du flinguage sans sommation pour tout ce qui ressemble de près ou de loin à un Taliban. Et la caractérisation reprend là aussi les clichés les plus récurrents du blockbuster US fier de l’être : un mentor à cheveux blancs au comportement quasi paternaliste (un peu comme le Jeff Tracy des Thunderbirds), un blondinet aux yeux bleus carrossé comme un quaterback, un bourrin à cigarette qui joue aussi bien au billard qu’aux arts martiaux, une petite brune qui possède des talents de médium, et forcément, une blonde à forte poitrine qui cache une intellectuelle de premier rang pour tous ceux qui voient plus haut que son Wonderbra. Si l’on ajoute à cela leur arme secrète, à savoir un jeune acteur de théâtre polyglotte censé être le meilleur pour infiltrer les terroristes, autant dire que le tableau ne manque pas de burnes. Cerise sur le gâteau : au vu d’une actualité marquée par les agissements aberrants de la CIA et de la NSA, le simple de voir la Team America guidée dans ses actions par un ordinateur à la K2000 (qui, en plus, se trompe très souvent dans le choix des terroristes à éliminer !) a quelque chose de réellement jouissif.

Du côté des démocrates, c’est encore pire : les acteurs politiquement engagés en prennent pour leur grade (Sean Penn, Susan Sarandon, Martin Sheen, George Clooney…), les acteurs débiles ne sont pas mieux soignés (surtout cette chère tête blonde de Matt Damon, ici incapable de dire autre chose que son nom !), la cible favorite des deux auteurs est une fois de plus mise au premier plan (Alec Baldwin en chef de la « Guilde des Acteurs », rebaptisée très subtilement « F.A.G » pour l’occasion) et même ce cher Michael Moore se voit joliment caricaturé en anarchiste kamikaze entièrement constitué de jambon. Au beau milieu de tout ça, même le petit Kim Jong-il, tout seul dans son palais luxueux à passer le temps en éliminant son traducteur ou ses visiteurs, en arriverait presque à devenir le personnage le plus attachant !

On l’avoue : avec tout ça, le mercure du délire atteint un sacré niveau. Mais on en oublierait presque de parler du véritable génie du film, à savoir sa mise en scène d’un film d’action à partir de marionnettes. Un geste assumé par Trey Parker à l’heure où l’animation 3D tend à monopoliser le terrain au profit de l’artisanal (une habitude chez eux : South Park était conçu à partir de feuilles de papier), mais aussi une arme de destruction massive dont on ne mesure pas la richesse sous-jacente. Tout d’abord, l’utilisation de marionnettes impose un retour bienvenu à une certaine forme de pantomime grotesque, misant tout sur l’impact des personnages dans un espace plus ou moins délimité et sur la violence qui en résulte. En cela, tout comme ce fut le cas dans la célèbre série Thunderbirds (l’inspiration première des cinéastes, of course), rien ne procure ici plus d’impact que lorsqu’une confrontation se termine par une déflagration : qu’il s’agisse de deux corps en plein combat (et encore, il s’agit plus de gesticulation que de chorégraphie), de deux véhicules qui se poursuivent à travers un paysage semé d’embûches ou d’une grosse explosion réduisant à néant le terrain d’action des personnages, tout concourt à un décalage permanent entre un burlesque très enfantin et une violence paroxystique. Sauf que Parker & Stone ne s’en contentent pas : comme le sexe et la violence forment aussi une large partie de leur marque de fabrique, ils n’hésitent pas à placer leurs Muppets chaudes au cœur d’une scène porno à rendre jalouse toute la profession du cinéma X, ou encore à renouer avec leur amour de la comédie musicale décalée (du heavy-metal nihiliste à la ballade romantique anti-Ben Affleck, on déguste chaud bouillant).

Là encore, on ne manquera pas de pointer chez eux une évidente haine des acteurs, tous si sérieux et égocentriques qu’ils en deviennent forcément irritants. Mais comment ne pas voir aussi dans cette usage des marionnettes un raccourci dingue (mais très juste) de la condition d’acteur à Hollywood, sorte de marionnette tenue par les fils de studios biberonnés à la répétition et la mécanisation des attitudes les plus basiques ? Dans une scène-clé du film, on verra notre protagoniste (Gary), alors en pleine déchéance personnelle, en train de vomir en boucle dans une ruelle à l’arrière d’un bar miteux : rien d’extraordinaire en soi, sauf que la persistance à en faire des caisses dans les geysers de gerbe laisse vite de côté l’hilarité au profit d’une chose moins drôle, à savoir l’incapacité pour l’acteur hollywoodien de quitter son image et/ou d’éviter de forcer davantage le trait dans le tournage d’une scène précise. En cela, Parker & Stone ne font pas mine de jouer l’outrance comme des sales gosses en train de se livrer à un concours de flatulences au beau milieu d’une messe. Bien au contraire : ils se lovent dans cette outrance pour en extraire une certaine vérité relative au milieu qu’ils prennent plaisir à atomiser, ce qui leur permet ainsi de contourner le cynisme ou la facilité. D’autres scènes du film vont totalement dans ce sens, d’un brillant montage parallèle où les héros règlent leurs problèmes intimes tout en explosant des avions ennemis en plein vol jusqu’à une chanson culte évoquant (preuves à l’appui !) la nécessité d’un montage pour faire passer les idées les plus absurdes. Et dans sa logique d’assumer jusqu’au bout son rejet intégral de la bien-pensance, le film va même jusqu’à conférer à la fellation ou à la cigarette une utilité des plus universelles (mieux vaut ne pas révéler en quoi). Subversif jusqu’au bout, on vous dit.

Le choix des marionnettes dévoile aussi une autre richesse insoupçonnée sur le terrain spatio-temporel. On le sait très bien : dans sa logique de récupérer les sujets et les idées à la manière d’un attrape-tout compulsif, Hollywood en arrive très souvent à intensifier les clichés par une méconnaissance totale des territoires qu’il filme, un peu à l’image de cette image (pas si faussée que ça, d’ailleurs) d’une nation prépondérante qui se révèlerait pourtant incapable de situer l’Albanie sur une carte. Ici, tout se précise dès la scène d’ouverture, située à Paris : un premier plan sur une toile peinte de la capitale avec une marionnette caricaturale qui gesticule en parlant un français pas possible (qui emploie encore aujourd’hui le terme « sacrebleu » ?), puis un zoom arrière qui révèle le véritable décor (à savoir exactement le même, puisque tous les personnages sont des marionnettes). Un sacré détournement d’un processus bien connu du 7ème Art, consistant à installer un cadre précis (le faux) pour en révéler par un effet de montage la globalité qui l’entoure (le vrai), un peu à la manière d’un emboîtement de poupées russes. Sauf qu’ici, tout est faux, parce que rien ne sonne juste : les acteurs sont des clichés ambulants et tenus par des fils bien visibles (et vas-y que je te sorte l’accordéon et les bérets-baguette fringués comme dans les années 20…) et les décors n’ont aucune crédibilité (la Tour Eiffel et l’Arc de Triomphe se partagent ici la même rue !). Beaucoup plus loin dans le film, la caractérisation des étrangers reflète là encore l’imbécilité des scénaristes d’Hollywood : un allemand à casque pointu, un russe au crâne plus petit que son ouchanka, un mexicain coiffé d’un sombrero XXL, et j’en passe…

Cet espace-temps artificiel, assimilable à un plateau de cinéma conçu par un ignare en puissance, se révèle malgré tout sublimé par une mise en scène aussi précise que son découpage, épaulée en cela par le travail magistral de l’inattendu et talentueux Bill Pope (alias le chef-opérateur de Matrix !) qui fait tout son possible pour donner au film la prestance et l’efficacité d’un pur blockbuster. On le répète encore, la démarche de Parker & Stone consiste à faire preuve d’un entrisme des plus insidieux jusqu’à torpiller de l’intérieur leur propre cible. Et en cela, ils touchent sans cesse juste dans leur jeu de massacre des conventions, même lorsqu’ils s’adonnent à la citation cinéphile (les clins d’œil se comptent à la pelle) ou lorsqu’ils se contentent de décalquer les scènes-clés du blockbuster pour mieux les pervertir la seconde d’après. Par exemple, ici, pas d’écran noir une fois que les deux amoureux se sont échangé un baiser face au soleil couchant : le film montre frontalement ce qui se passe toujours « juste après », et tant pis si ça doit choquer les âmes sensibles. Preuve définitive que les deux auteurs, tout sauf imbéciles et irresponsables, ont tout pigé.

De par sa nature de blockbuster satirique opérant un démontage en règle des conventions du genre, on ne peut s’empêcher de citer à nouveau le nom de Paul Verhoeven à titre de comparatif. Trey Parker et Matt Stone boivent clairement du même jus d’acide que l’ami Paulo, aussi bien sur le terrain de l’agressivité que sur celui du décalage absolu, et du coup, le rejet primaire et irraisonné d’un certain nombre d’imbéciles ayant pris le film au sérieux ne manque pas de rappeler les soupçons grotesques de « film nazi » ayant entouré la sortie du génial Starship Troopers en 1997. De bout en bout, Team America s’impose donc autant en comédie ultra-déjantée qu’en ovni dégénéré, fusillant l’industrie hollywoodienne à grands coups de bazooka dans les parties en même temps qu’elle réussit une sidérante mise en abyme de sa propre vacuité. Et si Hollywood doit vraiment finir par imploser et par disparaître (comme l’ont récemment prédit George Lucas et Steven Spielberg), on pourra définitivement considérer cette claque hilarante comme une œuvre visionnaire. Pour de bon, cette fois-ci…

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