10 Cloverfield Lane
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2 Loin d’égaler le niveau de The Divide, cette tension en huis clos garde le mérite de compenser la prévisibilité des enjeux de l’intrigue. |
3 L’efficacité de la réalisation et la qualité de l’interprétation fait passer la senteur de fausse-bonne idée de l’entreprise. |
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13 Hours
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2 Ni plus ni moins que la réactualisation macho-beauf de La chute du Faucon Noir, avec la surdose de virtuosité TNT estampillée Michael Bay. |
4 Il n’y a que Michael pour faire le grand écart entre Joseph Campbell et LMFAO. |
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A perfect day
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4 Ovni inattendu et décomplexé qui explore le contexte de la guerre des Balkans sous un angle inédit. Et le casting s’en donne à cœur joie ! |
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The Assassin
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6 Il y a quelque chose de psychosomatique dans cette transe opiacée, quasi labyrinthique. Le sabre plastique de HHH nous transperce. Sublime. |
2 C’est zoli. J’ai piqué du nez à mi-parcours et rien compris à l’histoire mais c’est zoli. |
2 Une succession de tableaux et de symboliques à interpréter froidement et qui laissent hermétique à sa narration et ses enjeux. |
2 Prix du rythme neurasthénique 2016. |
Au nom de ma fille
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Aux yeux de tous
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1 Pourquoi un remake de Dans ses yeux ? Un mystère d’autant plus gênant que la mise en scène de Campanella se retrouve ici copiée et trahie. |
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Batman V Superman
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1 Zack Snyder est comme un Joker maquillé à la Kryptonite, encourageant deux figures mythiques à trahir leur âme originelle. L’aube de l’injustice. |
2 Plutôt que d’essayer de faire un bon film, DC en a foiré trois d’un coup. |
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Belgica
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4 Du waterzooï relevé à la binouze, à la coke et au techno-rock, ici recraché par une smala de flamands bien allumés. La belgitude des doses. |
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Boulevard
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2 Le dernier rôle de Robin Williams est aussi l’un des plus beaux. Le film, en revanche, se révèle beaucoup trop low-profile pour émouvoir. |
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Brooklyn
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2 Le jeu de Saoirse Ronan est suffisamment concentré pour que ce simili-BBC, appliqué mais globalement terne, fasse naître un zeste d’émotion. |
3 Du mélodrame lisse et gentillet mais au savoir-faire appréciable. |
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Célibataire, mode d’emploi
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3 Quadruple contre-pied d’une morale niaiseuse sur le célibat par un brillant casting féminin qui s’éclate. Plutôt chouette pour une rom-com. |
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Le chant du merle
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La chute de Londres
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3 Surprise : la débilité régressive du pitch est cette fois-ci assumée par un jouissif excès de zèle de toutes parts. Du fun qui (se la) pète. |
2 Une suite qui se pose comme un véritable jeu de massacre aussi crétin que réjouissant. |
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Le cœur régulier
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2 Moins zen que soporifique, cette approche méditative et mutique du deuil manque surtout d’incarnation. Le Japon c’est vraiment joli, mais… |
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Le crime du sommelier
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2 Orgnani canalise assez mal son montage, tantôt posé tantôt outrancier, à l’image d’un scénario qui vouvoie l’absurde au lieu de le tutoyer. |
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Des nouvelles de la planète Mars
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1 L’absurdité chère à Moll ne sert rien d’autre qu’une vision sinistre et totalement creuse des aléas du quotidien. Mieux vaut écouter IAM… |
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Deux Rémi, deux
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Dieumerci !
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1 Réinsertion, entraide, autobiographie… Lucien Jean-Baptiste fait à nouveau dans la fable gentillette teintée de clichés jamais subversifs. |
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Divergente 3 – au-delà du mur
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1 La tambouille crypto-fasciste se poursuit sans surprise, convergeant vers le même facteur de vacuité. Restons dans la marge, ça vaut mieux. |
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La dream team
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Éperdument
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2 Deux acteurs fiévreux et habités sauvent ce méli-mélo carcéral où se télescopent Racine, Audiard, Amalric, Brisseau et… Secret Story ! |
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Evolution
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6 Tout est magiquement aqueux dans Evolution, du mystère du monde jusqu’à ce trouble organique qui annonce un nouvel horizon. Métamorphoses. |
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Five
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4 Chouette trait d’union entre Apatow et Klapisch : un gros délire potache qui vise juste autant qu’un bon film générationnel qui filme juste. |
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Good luck Algeria
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Jodorowsky’s Dune
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5 Si le but de la vie est de se créer une âme, alors le but du cinéma est de créer la vie. Le rêve de Jodorowsky est mort, mais il vit encore. |
4 Le documentaire offre peu d’infos inédites mais qui peut refuser un Jodo’s show ? |
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4 La structure est classique, imparable, mais la philosophie de Jodorowsky est aussi communicative qu’enthousiasmante. |
Keeper
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Kung-fu Panda 3
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3 Le manque cruel d’originalité de chaque séquelle de notre panda préféré nous impose hélas de les recommander prioritairement aux néophytes. |
3 Ça sent la formule mais elle pas trop mal alors ça passe. |
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3 La recette reste inchangée. C’est donc aussi sympathique que probablement vite oublié. |
The lady in the van
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1 Ici, le cynisme à la british est un peu comme une larme de gin qu’une vieille bigote coincée glisserait en douce dans sa tasse de verveine. |
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Louis-Ferdinand Céline
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Marseille
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1 Marseille : le soleil, la Canebière, les calanques, le pastis, l’OM, Patrick Bosso… On voulait un film, Kad, pas une petite carte postale. |
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Médecin de campagne
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4 Lilti se fait ici plus humaniste dans son approche d’un contexte où guérir passe par le contact humain. Marianne Denicourt est prodigieuse. |
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Midnight special
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1 Sur un fil dentaire narratif tissé de Spielberg à Carpenter ne s’accrochent ici que des clichés éculés, noyés dans un gros néant symbolique. |
3 Nichols séduit durant une première partie entretenant délicieusement son mystère avant de s’effondrer lorsqu’il révèle son vide de sens. |
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Mise à l’épreuve 2
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Moonwalkers
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1 Indigeste dans son humour et pauvrement psychédélique dans ses effets, cette farce n’arrive surtout jamais à transcender son idée de départ. |
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Les ogres
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4 La vie et le théâtre qui se confondent : du déjà-vu chamboulé par une énergie dingue qui avale tout sur sa lancée. Le bruit des gens autour. |
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L’orchestre de minuit
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Pseudonym
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Quand on a 17 ans
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Remember
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1 Le dérapage d’Egoyan, activant un vigilante en déambulateur aussi ambigu que ridicule. A côté, This must be the place, c’est du Lanzmann. |
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Room
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4 A travers le double regard d’un enfant plein d’innocence et d’une mère courage se joue ici un bouleversant manifeste de vie et de liberté. |
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4 On épouse bien les sensations du duo dans leur phase de réintégration au monde mais n’aurait-elle pas gagné en intensité par une mise en scène plus claustrophobique de la « room » ? |
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Rosalie Blum
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3 Astucieuse narration pour un tendre feel-good movie sur les hasards de la vie, sans un gramme de nunucherie lelouchienne. Ça fait du bien. |
4 Pour sa première réalisation, Rappeneau fait surtout parler son passif de scénariste en mettant l’accent sur sa mécanique narrative et les développement émotionnelle qu’elle lui permet. |
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Saint Amour
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3 La route des vins ne sert ici qu’à répéter la recette du duo grolandais : une suite de rencontres décalées et hilarantes. Un peu lassant… |
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Le sanctuaire
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2 Hardy ne fait que réciter tous les clichés du genre en explorant le folklore fantastique irlandais, malgré une ambiance plutôt travaillée. |
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3 Pas remuant pour un sou, le film vaut surtout pour le soin apporté à son imagerie et sa deuxième moitié très réussie. |
Seul contre tous
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2 Un beau rôle pour Will Smith, un beau sujet pour les Oscars. Comme souvent, la réalisation se fait trop conventionnelle pour nous impliquer. |
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Solange et les vivants
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0 Le boboïsme 2.0 : polir son ego en dissertant sur sa non-vie à travers le plus vaseux des dispositifs arty. Où est la corde pour me pendre ? |
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Suite armoricaine
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1 Suite d’échos théoriques entre plusieurs destins confrontés à leur passé. A moins d’être un thésard en histoire de l’art, c’est intenable. |
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Triple 9
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3 La noirceur recherchée par Hillcoat se voudrait vorace, elle n’est hélas que pataude, collée à un sous-Heat sans tonus. Chouette casting. |
4 Si la trame classique manque d’intérêt, la réalisation survitaminée capte toute l’attention en dépeignant avec force ce bouillonnement urbain. |
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Volta à terra
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4 Vision esthétiquement fabuleuse d’un quotidien autarcique, où la chaleur humaine et les horizons transpirent par la composition des cadres. |
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Zoolander 2
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1 C’est comme un Zoolander taille bébé, enfilé par un Charlie’s Angels ni branché ni maquillé. Derek & Hansel, you are so 2000, get out… |
1 A l’instar de Dumb & Dumber De, l’appréciation à cette suite tardive dépend de son degré d’attachement envers les personnages. Et vu que je me fous de cet idiot de Derek… |
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