Annecy 2021 : les Work in Progress

Qu’ils se soient exécutés sur place ou en ligne, les work-in-progress du festival d’Annecy 2021 ont su nous ravir, esquissant de belles promesses pour l’avenir.

La Sirène, Sepideh Farsi

La Sirène est un projet de longue date pour la réalisatrice Sepideh Farsi. Ce qui ressort du WIP est clairement son désir de ne rien laisser au hasard. D’origine iranienne, elle situe le récit pendant la première guerre d’Irak, ce qui lui tenait particulièrement à cœur. C’est d’ailleurs un souci de contrôle qui l’a menée à envisager le projet par le biais de l’animation. Alors qu’elle était issue d’expériences en prise de vues réelles, elle ne voulait pas s’encombrer de la lourdeur liée à la mise en œuvre d’une reconstitution historique. Pour autant, elle assume ne pas se détacher de sa formation photographique et documentaire. Bien que l’univers visuel confié à Zaven Najjar soit stylisé avec des lignes fortes, on a pris soin de n’omettre aucun détail historique. La démarche est pratiquement assimilée à des fouilles archéologiques, incorporant par exemple d’authentiques extraits radio de l’époque. Se caractérisant elle-même de maniaque, Farsi affirme un désir de véracité. Cela se traduit dans ses choix de mise en scène avec une palette de couleurs modeste et des mouvements de caméra réduits. L’importance de la lumière et la poussière fut également évoquée, avant qu’elle revienne sur les difficultés de montage du projet et la gestion du travail à distance. Finalement, il est clair que cette maniaquerie sera payante et donnera une expérience visuelle au moins digne d’intérêt. Il faudra voir si le reste suivra. En effet, l’histoire n’a pas été dévoilée et ce sont surtout les intentions qui ont été exposées. Soit celles non d’un film de guerre mais d’un film en contexte de guerre où ses personnages se battent sans arme. On espère que le résultat sera à la hauteur !

The House, la coprod Netflix

Coproduit et distribué par Netflix, The House se pose comme un projet-type du géant de la SVoD. Cette série se base sur son inexorable promesse de liberté allouée à ses cinéastes. C’est ainsi que furent réunit plusieurs réalisateurs indépendants réputés dans le domaine de la stop-motion. L’argument de l’entreprise ? La maison du titre, unique point commun des trois histoires proposées. La bâtisse fera office de témoin silencieux entre les différentes époques des histoires. Pour autant, le WIP de cette anthologie de comédie noire ne met pas l’accent sur ce lieu et la manière dont chaque cinéaste l’a abordé. Chacun parle plus des personnages qu’ils ont choisi d’y plonger. Unique segment mettant en scène des humains, la première saison permettra à son couple de cinéaste de parler d’eux-mêmes dans une histoire où les enfants tiennent une place centrale (ils donneront même un des rôles à leur propre bébé). C’est l’occasion d’étaler leur goût de l’imperfection dans la confection de leur personnage, l’aspect tactile de la stop-motion ou leur refus de recourir au CGI même pour des effets compliqués comme le feu. La seconde histoire mettra en scène des souris. La réalisatrice revient principalement sur le chara-design, la façon dont elle a dû jauger leur part humaine et animale pour obtenir le contraste le plus perturbant. On ne s’étonne donc pas à l’entendre citer en inspiration principale David Lynch et particulièrement sa série Rabbits. La troisième et dernière histoire jouera aussi la carte de l’anthropomorphisme mais cette fois, avec des chats. La réalisatrice justifie son choix par le simple fait que la stop-motion passe mieux avec l’anthropomorphisme qu’avec de simple humain. Cela lui permet également de rendre plus universel son récit à la thématique écologique qui se situe dans un futur post-apocalyptique. Finalement, tout ceci rend curieux de savoir ce que donnera le résultat final.

Maya and The Three

Présenté par un bouillonnant Jorge R. Gutiérrez, le work-in-progress de Maya And The Three est une grande source d’excitation. Après une série et le film La Légende De Manolo, le réalisateur mexicain a choisi de s’essayer à un format intermédiaire avec cette mini-série de neuf épisodes. De nouveau, il s’agit de saisir la liberté offerte par Netflix pour créer un projet qui lui tient à cœur. En l’occurrence, il s’agit là d’une grande lettre d’amour à toute la mythologie mésoaméricaine. Le WIP se concentrera principalement sur la fabrication des personnages et décors de cette aventure mêlant culture maya, inca, aztèque et des caraïbes. Le moins que l’on puisse dire, c’est que les designs flattent la rétine. Non content d’être très travaillés, ils sont également surchargés d’aspect qui posent de larges défis pour l’animation. C’est particulièrement le cas des dieux à l’envergure complètement folle, imaginez les maîtres de la guerre et de la mort portant des coiffes desquelles pendent des squelettes de chaque côté ! On trouverait presque simple en comparaison le design du père de l’héroïne, personnage dont la virilité est représentée par une énorme armure de laquelle il ne sort jamais. De manière générale, Gutiérrez montre un jeu très conscient dans ce recours à des costumes disproportionnés avec la notion de virilité inhérente à ses figures mythologiques. Cela devrait logiquement être au centre de l’histoire avec une héroïne partagée entre devenir une figure diplomatique ou une guerrière en revêtant une armure de eagle warrior plus généralement dévolue à de beaux males dans le folklore aztèque. La notion de virilité est également présente dans le portrait de ses frères en armure de jaguar dont la dynamique est inspirée par… les tortues ninjas ! Outre la mythologie traditionnelle, l’imaginaire de Gutiérrez se permet de convoquer toutes les influences possibles. Il citera également Ninja Scroll pour un personnage de femme dont les tatouages prennent vie ou le lion du Magicien D’Oz pour le jaguar que chevauchera l’héroïne dans son aventure. Et que dire lorsqu’il cite carrément l’influence du heavy metal pour des décors infernaux fais de pyramides inversées en feu ? On ne s’étonne plus trop d’entendre en conclusion que l’autre projet rêvé de Gutiérrez serait un kung fu space western. En l’état, il y a de quoi être impatient quant à cette gigantesque aventure colorée qui ne devrait pas manquer de surprise.

Unicorn Wars

Très attendu, le WIP de Unicorn Wars marque le retour d’Alberto Vazquez à la réalisation d’un long-métrage six ans après l’excellent Psiconautas. Le cinéaste iconoclaste nous promet une nouvelle comédie sombre, violente et pas particulièrement commerciale. Jugez plutôt : des oursons tous mignons ont été chassés d’une forêt enchantée après avoir mis la main sur le livre du savoir. Désireux d’y reprendre place, les oursons initient une guerre pour la reconquérir et leur armée affronte les licornes encore en phase avec la nature. On sent bien que Vazquez ne nous ment en qualifiant son film de mélange entre Apocalypse Now, Bambi et la bible. Plus loin, il ajoutera d’autres références hétéroclites allant de l’illustration médiévale aux Bisounours en passant par les œuvres de Beatrix Potter et Watership Down. Ce dernier sonne particulièrement comme une évidence avec ce contraste entre des animaux trognons et un véritable voyage au bout de l’enfer flirtant avec l’hallucinatoire. Ce qui séduit est également l’assurance prise par Vazquez depuis Psiconautas. Comme le dit le cinéaste, cette précédente œuvre lui permet de commencer à construire son style et ce désir de parler de choses par exemple sociales par le biais de l’imaginaire. Avec Unicorn Wars, il a cherché à affiner ce style en évitant de reproduire certaines erreurs de ton ou de fabrication. Il cite entre autres son choix de déléguer la rédaction du story-board alors qu’il avait voulu s’en occuper seul sur Psiconautas. Cette tâche chronophage avait trop pesé sur son travail de réalisation. Il en va de même pour sa manière de raconter son histoire. Là où Psiconautas restait globalement proche de sa bande dessinée, Unicorn Wars connaitra un développement très différent de sa base papier. Avec sa relation d’amour/haine entre deux frères antagonistes, on note aussi cette attention à ce que le film conserve un arc émotionnel fort malgré un nombre conséquent de personnage pour une production aussi modeste (le film devrait se conclure sur une grande bataille armée). Le WIP se veut rassurant sur l’aspect financier en indiquant que le budget est sécurisé. Cependant, il est noté que si des studios d’animation de Paris et Angoulême sont impliqués, la production n’a pas bénéficié de fonds de la part de la télévision française. Ce fut l’occasion de critiquer une décision jugée politique. Mais qu’importe, il se dessine une œuvre remarquable juxtaposant thème biblique avec la reconquête du paradis perdu et social sur l’endoctrinement. On espère voir le film terminé à Annecy l’an prochain.

Le Petit Nicolas

Le WIP du Petit Nicolas était également très attendu, d’autant plus que cette production n’a pas trop parlé d’elle jusqu’alors. On pouvait accueillir avec joie cette adaptation en animation 2D après les sinistres films live de Laurent Tirard (à noter qu’un nouveau film par Julien Rappeneau sort en octobre prochain). Or la surprise se dévoile dès le début de la présentation. Originellement, le projet fut pensé comme un documentaire sur l’amitié de Jean-Jacques Sempé et René Goscinny. L’idée était d’intercaler des adaptations des sketchs en animation avec les images d’archives des deux créateurs. Il s’avère que les archives étaient de trop mauvaise qualité pour être exploitées. En conséquence, le film est passé intégralement en animation. Le long-métrage se partagera donc entre deux mondes : la biographie de Sempé & Goscinny et les histoires dans l’univers du Petit Nicolas. Bien évidemment, ces univers ne resteront pas séparés et il y aura une interaction entre les deux. Les auteurs se confieront ainsi à Nicolas. Ces échanges dévoileront ce qui se veut l’arc émotionnel du film : une histoire de résilience. Aidé par Anne Goscinny au scénario, le coréalisateur Benjamin Massoubre veut mettre l’accent sur ce qui a mené à la fabrication de l’enfance idéale du Petit Nicolas. Cela soulèvera aussi bien les traumas de Goscinny (dont une partie de la famille est morte pendant la seconde guerre mondiale) et Sempé (qui aura eu un beau-père alcoolique et violent). Pour autant, le réalisateur se rattrape en déclarant ne pas vouloir faire un film déprimant. Au contraire, celui-ci se veut positif comme l’indiquera son sous-titre « qu’est-ce qu’on attend pour être heureux ? ». A noter que des passages musicaux sont aussi prévus.

Le reste de la présentation s’est attelé à mettre en avant la fabrication visuelle du film. Du fait de ses deux parties distinctes, il a été décidé de mettre en place deux grammaires visuels différentes avec ce que cela implique de nuance de mise en scène et de direction artistique. L’équipe revient sur la difficulté de coller au style de Sempé et d’essayer de le comprendre afin de le retranscrire au mieux. Pour les décors, il fut expliqué son utilisation de l’épure, la relation qu’il crée entre le plein et le vide pour attirer le regard et l’adaptation de son sens du cadre vertical à celui horizontal du cinéma. L’inclusion de la couleur est également mentionnée avec le recours à l’aquarelle pour éviter un apport trop brutal. Pour l’animation des personnages, il a passé en revue le côté organique de ses dessins, son absence de recours à des modèles précis et sa récurrence à dessiner de profil les personnages ou à les placer de loin. Autant d’explications généreuses qui montrent la réflexion à l’œuvre sur cette production. Cependant, le film vient seulement de finir la phase de test sur l’animation et donc les extraits proposés étaient surtout à l’état d’animatiques. Il reste beaucoup d’interrogation pour savoir si tous les défis du projet seront relevés avec succès. On l’évaluera lors de sa sortie prévue pour le printemps 2022.

Princesse Dragon

Le work-in-progress de Princesse Dragon nous a dévoilé un projet tout aussi enthousiasmant. Pourtant, celui-ci n’a pas une origine joyeuse puisqu’elle est liée à l’échec commercial du film Dofus. Le réalisateur Anthony Roux a mal vécu qu’un travail auquel il s’est attaché pendant six ans se soit soldé rapidement par de si mauvais chiffre au box-office. A cette déception professionnelle s’ajoutait des ennuis personnels, lui et sa compagne n’arrivant pas à avoir un troisième enfant. Plutôt que de partir en thérapie, Roux a comme tout artiste préféré expulser tout ce qu’il avait sur le cœur dans un conte. Cela a donné Princesse Dragon. Son histoire tourne autour de la place de l’enfant dans la cellule familiale, la différence et la reconnaissance de l’autre en utilisant tous les motifs habituels du conte. On trouvera notamment l’opposition traditionnelle du monde de la nature et de celui des hommes, incarnée entre autres par une amitié entre deux filles et des figures paternels (un monarque et un dragon qui ne peut se contenter de son trésor et veut une enfant). Cette opposition sera naturellement traitée visuellement. La tanière du dragon et le château du roi présente ainsi une structure similaire derrière leur esthétique respectif. Il y a aura aussi une différence entre le trait assoupli pour les enfants et plus rigide pour les adultes.

L’aspect visuel fut allègrement dévoilé lors de ce WIP. Désireux de conserver un rendu à l’ancienne en lien avec l’atmosphère du conte, l’animation sera en 2D avec quelques effets 3D. ça sera notamment le cas du personnage du dragon trop complexe pour la 2D et dont l’intégration au sein du film fera l’objet d’un soin particulier. La présentation s’arrête également sur le travail des couleurs avec un désir de donner seulement quelques couleurs dominantes par scène. Le double avantage de ce choix est d’avoir permis de mieux appréhender l’évolution de l’ambiance tout le long du film et donc son rythme. C’est ainsi que les couleurs trop sombres du dernier acte ont été modifiées pour obtenir un résultat plus pêchu. Usant du cinémascope, les extraits montrent un résultat aussi magnifique que spectaculaire (notamment dans un vol de dragon qui ouvrira le film). Alors qu’Ankama développe souvent des œuvres sur un univers préexistant, Roux et son équipe ont pris plaisir de retrouver une souplesse créative. Roux se réserve néanmoins le droit de développer par la suite ce nouvel univers, entre autres à travers de livre. En mixage sonore à ce stade, on espère que le film rencontrera le succès. On croise néanmoins les doigts pour que le studio revienne sur sa décision de le sortir la semaine du 15 décembre, soit face à Spider-Man : No Way Home et Matrix 4. On n’aimerait pas voir la sortie de Dofus se répéter.

Perlimps

Le WIP de Perlimps annonce quant à lui une utilisation totalement différente de la couleur. C’est ce qui ressort de manière évidente des premières images du nouveau film d’Alê Abreu, couronné du cristal du long-métrage en 2014 pour Le Garçon Et Le Monde. Développé depuis sept ans, Perlimps va nous faire pénétrer dans une forêt enchantée avec l’ambition de créer un monde inconnu et de le faire ressentir au spectateur. Cela donne un film s’annonçant multicolore, mettant à contribution l’intégralité du spectre lumineux sans craindre de partir dans les extrêmes. Pour concrétiser cet aspect, Abreu use d’une technique de frottis de couleurs. Donnant l’ambiance recherchée, des coups de pinceaux abstraits sont scannés puis retouchés numériquement pour faire émerger le décor proprement dit. Celui-ci arrive ainsi à se construire en conservant une forme de spontanéité idéale pour une illustration de la nature. C’est la même chose au niveau de l’animation. Se chargeant lui-même des deux personnages principaux, Abreu veut s’assurer de conserver les lignes de force qui donne toute leur énergie au mouvement. Bien que cumulant plusieurs postes artistiques, le réalisateur travaille avec une équipe plus importante que sur Le Garçon et Le Monde (une quinzaine de personne pour les décors et l’animation). Il n’en conserve pas moins la même philosophie entre contrôle par son investissement dans les différentes étapes et souplesse en considérant que le travail définit la méthode et non l’inverse. La production trouvera même un aspect bénéfique dans la crise sanitaire. Situé à plus de trois cents kilomètres de Sao Paulo, le studio subissait des restrictions par son côté isolé. Or le travail à distance a permis de mettre à contribution des artistes éparpillés à travers le Brésil. Accompagné d’une musique qui mêlera électronique et bruitages corporels, Perlimps promet une splendide expérience. Cela fait accueillir sereinement une histoire qui, bien que nourrie des souvenirs d’enfance d’Abreu, s’annonce comme une aventure traditionnelle. Le thème de « l’union fait la force » sera au cœur du récit à travers le parcours d’enfants-animaux appartenant à deux mondes différents (l’un technologique, l’autre mythologique). On attend de voir le résultat prévu pour 2022.

Nayola

Le WIP de Nayola nous a présenté un projet en gestation depuis un moment. C’est en 2012 lors d’un voyage en Angola que José Miguel Ribeiro découvre la pièce de théâtre A Caixa Presta de Mia Couto et José Eduardo Agualusa. A partir d’un second voyage en 2014, il commencera un long travail de documentation pour le réalisateur portugais afin non seulement de comprendre mais aussi ressentir le pays. On peut noter son sérieux à de multiples niveaux. Il s’agit pour Ribeiro de son premier long-métrage après une série de courts. Par ailleurs, il adapte l’œuvre d’un autre là où tous ses court-métrages était d’ordre personnel. A tout ceci s’ajoute la légitimité de se plonger dans l’histoire africaine avec des points de vue féminins en plus. Car tout le film vise à traiter la guerre à travers trois générations de femme. Là où la pièce était en huis clos, Ribeiro a développé un récit sur trois strates. La première est le passé sur Nayola et prend la forme d’un road movie où elle part à la recherche de son mari disparu. Correspondant à la pièce originale, la deuxième est dans le présent avec sa mère et sa fille rappeuse. Quant à la dernière, il s’agira d’une partie onirique. Évidemment, plusieurs options ont été envisagées pour la représentation de chaque section. La stop-motion fut envisagée entre autres. Finalement, il a été décidé de retenir une animation 2D proche de la peinture pour le passé et une animation 3D évoquant à la photographie pour le présent. Si tout le WIP a mis l’accent sur le haut degré de recherche de Ribeiro, c’est surtout le court teaser montré en conclusion qui enthousiasmera. Ces quelques images captivantes démontrent plus que les mots la force habitant le projet. En conséquence, on croit que le défi narratif donnera bien l’escomptée immersive expérience bousculant la rationalité.

Samurai Rabbit

Le WIP de Samurai Rabbit : The Usagi Chronicles aura été le plus court de cette année avec une durée d’une demi-heure. On ne s’en plaindra pas vu comment les autres panels estampillés Netflix se perdaient en longueur inutile. En conséquence, il est offert une bonne présentation de cette série dérivée du comics Usagi Yojimbo. Dérivé et non adapté, il faut noter. Bien que le comics existe depuis trente-sept ans et continue son cours, il n’a pas été décidé de procéder à une simple adaptation. La série se situe dans le futur du comics et se concentre sur un descendant du héros Miyamoto Usagi. La série se permet ainsi de réinventer les motifs du comics à sa sauce. Il est mis en avant le désir d’une série plus tournée vers les enfants avec un ton la rapprochant de la comédie hongkongaise (Jackie Chan et Stephen Chow sont cités en référence). On verra ce que donne ces vingt-quatre épisodes autour du schéma classique du héros qui libère des monstres et doit les capturer dans une ville futuriste à la Blade Runner avec une architecture de japon médiévale. Le récit devrait aussi amener un twist relatif au héros et son ancêtre. On laissera les fans du comics juger la direction prise en sachant que tout le projet est approuvé par l’auteur original Stan Sakai. A noter pour finir que si la série est réalisée en CGI, elle comportera des séquences 2D produites par Gaumont.

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