.postTabs_divs{ padding: 4px; } .postTabs_titles{ display:none; } ul.postTabs { margin:0px 0px 1em !important; padding: 0.2em 1em 0.2em 0px !important; border-bottom: 1px solid #ccc !important; font-size: 14px; list-style-type: none !important; line-height:normal; text-align: center; display: block !important; background: none; } ul.postTabs li { display: inline !important; font-size: 14px; line-height:normal; background: none; padding: 0px; margin: 0px; } ul.postTabs li:before{ content: none; } ul.postTabs li a { text-decoration: none; background: #f3f3f3; border: 1px solid #ccc !important; padding: 0.2em 0.4em !important; color: #666 !important; outline:none; cursor: pointer; } ul.postTabs li.postTabs_curr a{ border-bottom: 1px solid #F3F3F3 !important; background: #F3F3F3; color: #FF0000 !important; text-decoration: none; } ul.postTabs li a:hover { color: #666 !important; background: #fff; text-decoration: none; } .postTabsNavigation{ display: block !important; overflow:hidden; } .postTabs_nav_next{ float:right; } .postTabs_nav_prev{ float:left; } @media screen and (max-width: 699px) { ul.postTabs li { display: block !important; width: 100%; margin: -3px; } ul.postTabs li a { display: block; width: 96%; } } La grille 2011 La grille 2012 La grille 2013 La grille 2014 La grille 2015 Barème : 0 : Rien à sauver 1 : Mauvais … Read more »" /> La Grille 2016 - Courte-Focale.fr - Grand angle sur le Cinéma ! Courte-Focale.fr – Grand angle sur le Cinéma !

La Grille 2016

La grille 2011
La grille 2012
La grille 2013
La grille 2014
La grille 2015

Barème :

0 : Rien à sauver
1 : Mauvais
2 : Passable
3 : Pas mal
4 : Bon
5 : Excellent
6 : « Chef-d’oeuvre »

Janvier

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

45 ans

45 ans

3 Deux acteurs prodigieux au centre d’un beau drame bergmanien sur le couple, même si la platitude du filmage nous place ici à distance d’eux.

5e vague la

La 5ème vague

1 5ème vague de dystopies militaristes pour ados avec héroïne armée, bôgoss à draguer et enjeux neuneus à se flinguer. Pas de 6ème vague, svp.

1 Face à un tel flot de caricatures et de rebondissements téléphonés, tu m’étonnes que l’humanité succombe.

2 Même la midinette qui est en moi sort frustrée de la salle de cinéma. Vous serez mieux servi par How I live now qui réussit à peu près tout ce que La 5e Vague a raté.

1 J’espère que ce sera la dernière.

A second chance

A second chance

Arrête ton cinéma !

Arrête ton cinéma !

1 Félicitations pour ce choix de titre : c’est exactement ce qu’on a envie de dire toutes les trente secondes à Diane Kurys et à ses actrices.

Arrêtez-moi là

Arrêtez-moi là

Bang Gang (une histoire d'amour moderne)

Bang Gang

2 Opus chimiquement instable, chargé d’électrons qui s’agitent dans du vide jusqu’à une chute moralisatrice. Les pseudo-lois de l’attraction.

Beijing Stories

Beijing stories

Carol

Carol

2 Magnificence déco-formol qui coupe l’oxygène à son beau sujet, jusqu’à l’anéantir fatalement. Rien ne palpite ici, à commencer par la chair.

chevaliers blancs les

Les chevaliers blancs

3 Lafosse a beau fouiller l’ambiguïté des enjeux de l’Arche de Zoé, son approche reste scotchée aux conventions du film-dossier naturaliste.

Chorus

Chorus

convoi le

Le convoi

0 Ersatz (cala)miteux de Go Fast, sans enjeux ni scénario, qui enjolive ses dialogues stériles avec l’étalonnage jaune pisse d’une pub Audi.

2 Comme d’hab avec Schoendoerffer, les formidables intentions ne sont concrétiseront jamais à cause d’une mise en scène laxiste.

Creed, l'héritage de Rocky Balboa

Creed

5 Majestueuse passation de flambeau, iconisant et écrivant au plan-séquence indélébile une nouvelle page du mythe Rocky… Légendes vivantes.

3 L’absence de Stallone au scénario et derrière la caméra se fait bien sentir. Heureusement qu’il reste devant et irradie de sa touchante sincérité un produit sans passion.

5 Du sang, de la sueur et des muscles, yummy.

4 Il y a donc les bons et les mauvais films doudou. Celui-ci appartient à la première catégorie.

Danish Girl

Danish Girl

1 Nouvelle livraison du biopic naphtaliné, jugé oscarisable par la simple gestion d’acteurs coincés, de plans fixes et de violons tire-larmes.

3 Film touchant et délicat mais on peine à lui trouver une identité visuelle quand il retrace pourtant la vie d’un couple de peintres. N’y avait-il pas davantage à tirer de ces paysages danois ?

2 Hooper se contente d’illustrer bêtement son sujet quand celui-ci appelait à bien plus. Touchant mais totalement vain.

délices de tokyo les

Les délices de Tokyo

4 Plus zen que jamais sous les fleurs de cerisiers, Kawase cuisine un dorayaki doux, sucré, si tendre et apaisant dans sa texture. C’est beau.

6M7A2013.jpg

Désert Dancer

2 Sur le combat pour sa passion et contre l’oppression d’un système, le film manque autant d’originalité narrative que d’impact visuel. Bof…

Early Winter

Early winter

élues les

Les élues

Encore heureux

Encore heureux

Et ta soeur

Et ta sœur

1 C’est un peu comme une sitcom sous-écrite : deux ou trois situations sympatoches que l’on meuble avec tout un tas de scènes inconsistantes.

Experimenter

Experimenter

2 Un petit tour sur la page Wikipédia de l’expérience de Milgram sera plus enrichissant que ce film-dossier didactique, lourdement scénarisé.

fille du patron la

La fille du patron

2 Le prolo beauf et la bougeoise diplômée : canevas maxi-éculé pour film social Happy Meal, qui tricote trop lâchement ses arcs émotionnels.

garçon et la bête

Le garçon et la bête

3 Il faut attendre une bonne heure avant que ce mix entre Miyazaki et Lucas ne révèle enfin sa (prévisible) richesse. Archétypal, mais sympa.

4 Hosoda assure la cohérence de son magnifique et généreux spectacle au prix de nombreuses facilités.

4 Si le ressort comique fonctionne totalement dans ce conte fantastique, on ne peut pas en dire autant de l’émotionnel ! Une pointe de déception suite au final qui s’est contenté d’être touchant alors qu’il aurait pu être transcendant…

4 Hosoda sera définitivement un grand réalisateur quand il arrêtera de faire parler les personnages à sa place.

Gaz de France

Gaz de France

1 Du nanar pastel-bobo-branchouille à la Serge Bozon, aux vertus politiques proches du trou noir. Usine à gaz qui endort au lieu de réveiller.

House of Time

House of time

huit salopards les

Les huit salopards

6 Subversion magistrale du schéma sécessionniste sous l’impulsion d’un cinéaste enragé qui réécrit ici sa propre légende. QT, the loveful one.

4 Rarement la gestion du rythme chez Tarantino n’a été aussi problématique. C’est bien la seule chose qui entache ce délicieux The Thing version post-guerre de sécession.

5 On s’ennuyait presque chez Minnie quand Tarantino a fait dérailler la narration et a enfin fait épouser au huis clos une folie jouissive.

4 Le monde actuel disséqué dans une mercerie de la fin du XIXème siècle. Un film qui fait mal et qui obsède en conséquence.

Jane got a gun

Jane got a gun

1 Calamité, Jane !!!

4 Un western attachant mais bancal qui a bien du mal à masquer sa chaotique conception.

Janis

Janis

3 En 2015, on a eu le documentaire Amy sur Winehouse. En 2016, on a le documentaire Janis sur Joplin. Même qualités, même défauts. Voilà.

Je veux être actrice

Je veux être actrice

Je vous souhaite d'être follement aimée

Je vous souhaite d’être follement aimée

3 Quête filiale, versant tactile, au plus près de ces corps de femmes chargées qui s’apprivoisent par le toucher. Beau film, simple et apaisé.

Legend

Legend

1 Tom Hardy en fait à la fois trop (double jeu outrancier) et pas assez (double présence mal exploitée). Ratage doublement certifié, en somme.

3 Une double couche de Tom Hardy était nécessaire pour maintenir à flot un film de gangster honnête mais pépère sur les bords.

Made in France

Made in France

4 Faux brûlot mais vrai polar de tête brûlée qui infiltre son sujet brûlant avec tact et précision. Bien que scolaire, Boukhrief frappe fort.

Mistress America

Mistress America

3 La paire Gerwig/Baumbach ne renouvelle pas le miracle de Frances Ha, malgré un tandem féminin bien cool auquel on s’attache façon rémora.

New-Age

New-Age

Nightfare

Nightfare

nouveaux loups du web les

Les nouveaux loups du web

premiers, les derniers les

Les premiers les derniers

4 Entre le premier et le dernier plan, le regard de Bouli Lanners passe de l’ombre à la lumière. Western post-apo, rectiligne et bienveillant.

Randonneurs amateurs

Randonneurs amateurs

1 Film sans relief… mais avec un problème de relief : entre les visages d’acteurs fatigués et les grands espaces US, on préfère les seconds.

saisons les

Les saisons

Spotlight

Spotlight

2 Une ode au journalisme d’investigation libre et téméraire, qui décline la formule gagnante des Hommes du Président sans se fouler. Scoop ?

4 Le prototype du film d’investigation propre, carré et intéressant. Il aurait été appréciable que le supplément d’âme de certaines scènes s’étendent à l’ensemble du tableau.

The Boy

The boy

Tout en haut du monde

Tout en haut du monde

3 C’est un bel appel à l’aventure que voilà, certes un poil schématique dans ses enjeux, mais réellement déchirant dans ses dernières scènes.

5 Le film qui m’a fait pleurer avec des aplats de couleur.

4 Une petite production qui sait se faire reflet de son héroïne, avec qui elle partage cette volonté de s’affranchir de contraintes pour mieux s’élever.

Tout schuss

Tout schuss

0 Piste narrative non damée, rythme en chasse-neige et même pas la première étoile en mise en scène. Tout schuss, ouais… dans la poudreuse !

Février

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

Alaska

Alaska

4 Le jeu fiévreux et viscéral des acteurs porte à bout de bras cette romance chaotique où le désir d’ascension sociale écrase les sentiments.

Alvin et les Chipmunks, à fond la caisse

Alvin et les Chipmunks 72

Amis publics
Amis publics

1 Après Yamakasi, encore une incitation à la délinquance mal déguisée en film populaire. Au moins, Kev Adams a enfin lâché son soda tiède.

Anomalisa

Anomalisa

3 Douce façon de contrer la solitude par l’écoute, mais ça ressemble trop à une déclinaison de Her en stop-motion. Kaufman jaloux de Jonze ?

Avé César !

Ave César !

2 Saccage outrancier d’Hollywood dont l’enfilade programmatique de saynètes inégales a vite fait de dégonfler l’effet de contrepoint. Bâclé.

3 L’hommage des Coen à l’âge d’or hollywoodien titille forcément la fibre du cinéphile. ça n’excuse néanmoins pas une forme si étonnamment décousue.

Ce sentiment de l'été

Ce sentiment de l’été

4 Filmer la douceur mélancolique de l’été par des jeux de couleur et de lumière est un délice de cinéma dont Hers prolonge ici la plénitude.

Chair de poule

Chair de poule

2 Le retour de la sitcom horrifique KD2A qui ne fait ni peur ni rigoler, ça donne un sous-Jumanji lardé d’hommages cinéphiles un peu tartes.

2 C’est pas encore ce coup-ci que quelqu’un reprendra le flambeau de Joe Dante.

Chocolat

Chocolat

3 Attention, il est corsé et laisse en bouche le goût amer de la déception.

2 Il arrive parfois que l’excellence d’un casting suffise, seule, à rendre un film sympathique. Pas ici.

Crache coeur

Crache cœur

2 Si ce film modeste et très épuré renverse les clichés sur ses incarnations adolescentes, il tend hélas à les entretenir dans ses situations.

Deadpool

Deadpool

4 Pour ramoner le conduit des icônes marvellisées tout en leur lâchant de grosses flatulences méta dans la gueule, Deadpool crache la purée. Ne rien attendre d’autre que ça.

3 Vu que le personnage a perdu son côté psychopathe, le film affiche une irrévérence sans la moindre profondeur. C’était quand même rigolo.

2 C’est sympa quelques minutes (secondes) les clins d’œil au spectateur et gags mi-lourdauds mi-méta, presque original, mais après 2 heures, c’est NON.

2 99 % des vannes condamnent le film à l’oubli d’ici deux ans. Fainéant, et totalement inoffensif.

Dirty Papa

Dirty papy

1 De Niro n’avait-il plus d’agent ou plus d’argent pour accepter une telle séance d’auto-humiliation ? Pour le coup, c’est assez embarrassant.

El clan

El clan

4 De ce terrifiant clan familial se dégage le pire horizon possible, celui d’un pays aveugle de la brutalité de ses patriarches. Déjà mort(s).

fabuleuse Gilly Hopkins la

La fabuleuse Gilly Hopkins

Faire l'amour

Faire l’amour

finest hours the

The finest hours

Free love

Free love

2 Julianne Moore persiste dans le drame médical à la Still Alice, inattaquable sur son propos, mais platement filmé et illustratif de A à Z.

Heidi

Heidi

histoire d'un géant timide l'

L’histoire d’un géant timide

3 La mise en scène reste ici à l’image de ce personnage doux et solitaire, c’est-à-dire dans un équilibre idéal entre désespoir et empathie.

innocentes les

Les innocentes

2 Une fois le dilemme posé, le récit s’enferme dans une suite de scènes statiques, sans réelle émotion vibrante. Jusqu’à la très belle fin…

Je ne suis pas un salaud

Je ne suis pas un salaud

4 Blessures intérieures d’un paumé, poussé vers le pire pour cause de faiblesse et de désir maladif de supériorité. Duvauchelle est grandiose.

Joséphine s'arrondit

Joséphine s’arrondit

3 Après le ventre mou du premier film, Berry accouche d’une réalisation excessive à souhait, à l’image d’un casting visiblement sous cocaïne.

4 Enfin une femme enceinte à laquelle on peut tout à fait s’identifier ! Désolé les gars mais y aura du sang, des larmes baveuses, des cris et de la sueur.

0 La note aussi.

Nahid

Nahid

naufragés les

Les naufragés

0 Faut-il s’expatrier sur une île déserte pour fuir ce genre de navet, torché pour les impôts et écrit avec la main dans un panier de crabes ?

Pattaya

Pattaya

1 Des Kaïra copiés-collés avec la Thaïlande de Very bad trip 2 en fond d’écran et plein de moisissures comiques bonnes pour la corbeille.

3 Touche pas à mon poste, le film.

Peace to us in our dreams

Peace to us in our dreams

2 La nature en clair-obscur suffisait à Bartas pour une approche méditative du deuil, mais ses dialogues pesants enchainent les lapalissades.

Peur de rien

Peur de rien

Point Break

Point break

1 Déjà que Fast & Furious était un remake du film de Bigelow, voilà que ce Point Break 2.0 évoque un remake de Fast & Furious… Euh…

1 Interminable la nouvelle pub Red Bull.

Préjudice

Préjudice

3 Le jeu de massacre familial annoncé par une demi-heure stupéfiante de maîtrise aura hélas vite fait de se tiédir à force de tourner à vide.

revenant the

The Revenant

6 Valhalla mystique, primitif, violemment rétinien, terre nouvelle d’un Iñarritu malickien à la mise en scène aussi tranchante qu’un tomahawk.

5 La beauté et la fluidité de la réalisation offre un spectacle immersif de premier ordre, tout en délivrant une colossale matière à décortiquer. Une vraie expérience sensorielle en somme.

Steve Jobs

Steve Jobs

5 Trois étapes-clés de la vie de Jobs par un Boyle minutieux qui fouille les arcanes de l’innovation. Comme un ver à l’intérieur de la pomme.

4 Ça enterre le truc avec Kutcher mais la mécanique bien huîlée de Sorkin est à la fois sa force et sa faiblesse.

5 Le biopic dresse le portrait d’un homme détestable tout en nouant avec le spectateur un lien affectif. Et rien que pour ça, Danny Boyle a réussi son coup.

4 Captivant d’un bout à l’autre, sans jamais nous ôter l’idée que Fincher lui aurait offert une toute autre portée.

Tempête

Tempête

2 Sans aiguillage thématique ni scénarisation appliquée, cette tranche de vie peine à tenir le cap face aux vagues. Reste l’acteur principal.

Le temps des rêves, Affiche

Le temps des rêves

terre et l'ombre la

La terre et l’ombre

2 Des cadres magnifiques dont la juxtaposition dans le montage frise l’autisme poseur. La malédiction des Caméras d’Or continue de frapper…

tour 2 controle infernale la

La tour 2 contrôle infernale

1 88 minutes pour survivre… dans un aéroport où deux aiguilleurs de 5 ans d’âge mental font crasher notre seuil de tolérance à la gogolerie.

2 J’ai ri.

trésor le

Le trésor

2 Trop carrée et trop atone pour que la fantaisie s’invite dans cette histoire, cette « comédie » s’enferme dans un schéma narratif soporifique.

tuche 2 les

Les Tuche 2

Un jour avec, un jour sans

Un jour avec, un jour sans

4 Hong Sang-soo ne refait pas encore le même film, il le refait deux fois dans un seul opus rohmérien où un zeste de sincérité suffit à changer de voie.

La vache

La vache

3 Oui, c’est simpliste et ça dégouline de facilités narratives, mais une « positive attitude » aussi obstinée a de quoi nous réchauffer le cœur.

Zootopie

Zootopie

5 Utopie humaniste qui donne un bon coup de taser au formatage sociétal par un savant jeu sur les proportions. Et côté polar, c’est un régal.

4 Contrairement à ses dernières productions, Disney tient ici son propos avec une salutaire franchise. Bon après, le concept de buddy movie est plus efficace qu’innovant.

4 Comme l’impression que le charme du duo s’évapore peu à peu et la morale se fait sûrement trop appuyée. Mais finalement, quoi de mieux que Zootopie pour réactiver les fables de La Fontaine ?

3 Propret, amusant, mignon. Next.

Mars

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

10 Cloverfield Lane

10 Cloverfield Lane

2 Loin d’égaler le niveau de The Divide, cette tension en huis clos garde le mérite de compenser la prévisibilité des enjeux de l’intrigue.

3 L’efficacité de la réalisation et la qualité de l’interprétation fait passer la senteur de fausse-bonne idée de l’entreprise.

13 hours

13 Hours

2 Ni plus ni moins que la réactualisation macho-beauf de La chute du Faucon Noir, avec la surdose de virtuosité TNT estampillée Michael Bay.

4 Il n’y a que Michael pour faire le grand écart entre Joseph Campbell et LMFAO.

A perfect day

A perfect day

4 Ovni inattendu et décomplexé qui explore le contexte de la guerre des Balkans sous un angle inédit. Et le casting s’en donne à cœur joie !

Assassin the

The Assassin

6 Il y a quelque chose de psychosomatique dans cette transe opiacée, quasi labyrinthique. Le sabre plastique de HHH nous transperce. Sublime.

2 C’est zoli. J’ai piqué du nez à mi-parcours et rien compris à l’histoire mais c’est zoli.

2 Une succession de tableaux et de symboliques à interpréter froidement et qui laissent hermétique à sa narration et ses enjeux.

2 Prix du rythme neurasthénique 2016.

Au nom de ma fille

Au nom de ma fille

Aux yeux de tous

Aux yeux de tous

1 Pourquoi un remake de Dans ses yeux ? Un mystère d’autant plus gênant que la mise en scène de Campanella se retrouve ici copiée et trahie.

Batman V Superman

Batman V Superman

1 Zack Snyder est comme un Joker maquillé à la Kryptonite, encourageant deux figures mythiques à trahir leur âme originelle. L’aube de l’injustice.

2 Plutôt que d’essayer de faire un bon film, DC en a foiré trois d’un coup.

Belgica

Belgica

4 Du waterzooï relevé à la binouze, à la coke et au techno-rock, ici recraché par une smala de flamands bien allumés. La belgitude des doses.

Boulevard

Boulevard

2 Le dernier rôle de Robin Williams est aussi l’un des plus beaux. Le film, en revanche, se révèle beaucoup trop low-profile pour émouvoir.

Brooklyn

Brooklyn

2 Le jeu de Saoirse Ronan est suffisamment concentré pour que ce simili-BBC, appliqué mais globalement terne, fasse naître un zeste d’émotion.

3 Du mélodrame lisse et gentillet mais au savoir-faire appréciable.

Célibataire, mode d'emploi

Célibataire, mode d’emploi

3 Quadruple contre-pied d’une morale niaiseuse sur le célibat par un brillant casting féminin qui s’éclate. Plutôt chouette pour une rom-com.

chant du merle le

Le chant du merle

LCDL_affiche 24x32.indd

La chute de Londres

3 Surprise : la débilité régressive du pitch est cette fois-ci assumée par un jouissif excès de zèle de toutes parts. Du fun qui (se la) pète.

2 Une suite qui se pose comme un véritable jeu de massacre aussi crétin que réjouissant.

coeur régulier le

Le cœur régulier

2 Moins zen que soporifique, cette approche méditative et mutique du deuil manque surtout d’incarnation. Le Japon c’est vraiment joli, mais…

crime du sommelier le

Le crime du sommelier

2 Orgnani canalise assez mal son montage, tantôt posé tantôt outrancier, à l’image d’un scénario qui vouvoie l’absurde au lieu de le tutoyer.

Des nouvelles de la planète Mars

Des nouvelles de la planète Mars

1 L’absurdité chère à Moll ne sert rien d’autre qu’une vision sinistre et totalement creuse des aléas du quotidien. Mieux vaut écouter IAM…

Deux Rémi, deux

Deux Rémi, deux

Dieu merci !

Dieumerci !

1 Réinsertion, entraide, autobiographie… Lucien Jean-Baptiste fait à nouveau dans la fable gentillette teintée de clichés jamais subversifs.

Divergente 3, au-delà du mur

Divergente 3 – au-delà du mur

1 La tambouille crypto-fasciste se poursuit sans surprise, convergeant vers le même facteur de vacuité. Restons dans la marge, ça vaut mieux.

dream team la

La dream team

Eperdument

Éperdument

2 Deux acteurs fiévreux et habités sauvent ce méli-mélo carcéral où se télescopent Racine, Audiard, Amalric, Brisseau et… Secret Story !

Evolution

Evolution

6 Tout est magiquement aqueux dans Evolution, du mystère du monde jusqu’à ce trouble organique qui annonce un nouvel horizon. Métamorphoses.

Five

Five

4 Chouette trait d’union entre Apatow et Klapisch : un gros délire potache qui vise juste autant qu’un bon film générationnel qui filme juste.

Good luck Algeria

Good luck Algeria

Jodorowsky's Dune

Jodorowsky’s Dune

5 Si le but de la vie est de se créer une âme, alors le but du cinéma est de créer la vie. Le rêve de Jodorowsky est mort, mais il vit encore.

4 Le documentaire offre peu d’infos inédites mais qui peut refuser un Jodo’s show ?

4 La structure est classique, imparable, mais la philosophie de Jodorowsky est aussi communicative qu’enthousiasmante.

Keeper

Keeper

Kung Fu Panda 3

Kung-fu Panda 3

3 Le manque cruel d’originalité de chaque séquelle de notre panda préféré nous impose hélas de les recommander prioritairement aux néophytes.

3 Ça sent la formule mais elle pas trop mal alors ça passe.

3 La recette reste inchangée. C’est donc aussi sympathique que probablement vite oublié.

lady in the van the

The lady in the van

1 Ici, le cynisme à la british est un peu comme une larme de gin qu’une vieille bigote coincée glisserait en douce dans sa tasse de verveine.

Louis-Ferdinand Céline

Louis-Ferdinand Céline

Marseille

Marseille

1 Marseille : le soleil, la Canebière, les calanques, le pastis, l’OM, Patrick Bosso… On voulait un film, Kad, pas une petite carte postale.

Médecin de campagne

Médecin de campagne

4 Lilti se fait ici plus humaniste dans son approche d’un contexte où guérir passe par le contact humain. Marianne Denicourt est prodigieuse.

Midnight Special

Midnight special

1 Sur un fil dentaire narratif tissé de Spielberg à Carpenter ne s’accrochent ici que des clichés éculés, noyés dans un gros néant symbolique.

3 Nichols séduit durant une première partie entretenant délicieusement son mystère avant de s’effondrer lorsqu’il révèle son vide de sens.

Mise à l'épreuve 2

Mise à l’épreuve 2

Moonwalkers

Moonwalkers

1 Indigeste dans son humour et pauvrement psychédélique dans ses effets, cette farce n’arrive surtout jamais à transcender son idée de départ.

ogres les

Les ogres

4 La vie et le théâtre qui se confondent : du déjà-vu chamboulé par une énergie dingue qui avale tout sur sa lancée. Le bruit des gens autour.

orchestre de minuit l'

L’orchestre de minuit

Pseudonym

Pseudonym

Quand on a 17 ans

Quand on a 17 ans

Remember

Remember

1 Le dérapage d’Egoyan, activant un vigilante en déambulateur aussi ambigu que ridicule. A côté, This must be the place, c’est du Lanzmann.

Room

Room

4 A travers le double regard d’un enfant plein d’innocence et d’une mère courage se joue ici un bouleversant manifeste de vie et de liberté.

4 On épouse bien les sensations du duo dans leur phase de réintégration au monde mais n’aurait-elle pas gagné en intensité par une mise en scène plus claustrophobique de la « room » ?

Rosalie Blum

Rosalie Blum

3 Astucieuse narration pour un tendre feel-good movie sur les hasards de la vie, sans un gramme de nunucherie lelouchienne. Ça fait du bien.

4 Pour sa première réalisation, Rappeneau fait surtout parler son passif de scénariste en mettant l’accent sur sa mécanique narrative et les développement émotionnelle qu’elle lui permet.

Saint Amour

Saint Amour

3 La route des vins ne sert ici qu’à répéter la recette du duo grolandais : une suite de rencontres décalées et hilarantes. Un peu lassant…

sanctuaire le

Le sanctuaire

2 Hardy ne fait que réciter tous les clichés du genre en explorant le folklore fantastique irlandais, malgré une ambiance plutôt travaillée.

3 Pas remuant pour un sou, le film vaut surtout pour le soin apporté à son imagerie et sa deuxième moitié très réussie.

Seul contre tous

Seul contre tous

2 Un beau rôle pour Will Smith, un beau sujet pour les Oscars. Comme souvent, la réalisation se fait trop conventionnelle pour nous impliquer.

Solange et les vivants

Solange et les vivants

0 Le boboïsme 2.0 : polir son ego en dissertant sur sa non-vie à travers le plus vaseux des dispositifs arty. Où est la corde pour me pendre ?

Suite armoricaine

Suite armoricaine

1 Suite d’échos théoriques entre plusieurs destins confrontés à leur passé. A moins d’être un thésard en histoire de l’art, c’est intenable.

Triple 9

Triple 9

3 La noirceur recherchée par Hillcoat se voudrait vorace, elle n’est hélas que pataude, collée à un sous-Heat sans tonus. Chouette casting.

4 Si la trame classique manque d’intérêt, la réalisation survitaminée capte toute l’attention en dépeignant avec force ce bouillonnement urbain.

Volta à terra

Volta à terra

4 Vision esthétiquement fabuleuse d’un quotidien autarcique, où la chaleur humaine et les horizons transpirent par la composition des cadres.

Zoolander 2

Zoolander 2

1 C’est comme un Zoolander taille bébé, enfilé par un Charlie’s Angels ni branché ni maquillé. Derek & Hansel, you are so 2000, get out…

1 A l’instar de Dumb & Dumber De, l’appréciation à cette suite tardive dépend de son degré d’attachement envers les personnages. Et vu que je me fous de cet idiot de Derek…

Avril

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

A bigger splash

A bigger splash

Adopte un veuf

Adopte un veuf

1 En être réduit à utiliser la faune d’un vivarium pour relancer une comédie molle et moribonde sur la colocation donne une idée du désastre.

Alone

Alone

2 Poiraud rate son premier film « sérieux », suscitant l’ennui à force de mixer Attack the block et 28 jours plus tard de façon maladroite.

ardennes les

Les Ardennes

2 La sècheresse scopique et flamande à la Bullhead continue de faire des émules. Esthétique nickel chrome pour scénario bassement roublard.

Avenir l'

L’avenir

4 Un avenir devant soi, à tracer. Bijou de sérénité existentielle où le silence est méditatif, la parole constructive et la Pensée précieuse.

Blind Sun

Blind sun

2 Canicule et intolérance au cœur d’un banal canevas polanskien. Gros paradoxe : l’atmosphère est suffocante, mais on étouffe surtout d’ennui.

Captain America - Civil War

Captain America – Civil war

3 Ça tient plus la route que chez la concurrence mais ça reste toujours la même soupe consommable et allégée.

Chasseur et la reine des glaces le

Le chasseur et la reine des glaces

1 Une séquelle injustifiée qui enchaîne les choix scénaristiques absurdes, avec un trio d’actrices starisées qui jouent les chipies costumées.

1 Un film pour se sentir séquestrééé, opprimééé !!!

Crypte la

La crypte

Dalton Trumbo

Dalton Trumbo

3 Pour un biopic qui sent fort le britannium d’Oscar, en voici un solide, revisitant Hollywood en lieu de tournage d’une chasse aux sorcières.

4 Lisse et académique mais réjouissant pour le cinéphile s’intéressant à l’envers du décor.

Dégradé

Dégradé

2 Huis clos globalement invariable dans sa narration. Heureusement qu’un peu de drôlerie se permet de mettre le souk dans ce salon de beauté.

Demolition

Demolition

3 Détruire l’immatériel pour mieux reconstruire le rationnel. Étrange farce sociale qui tutoie subtilement l’absurde. Gyllenhaal démolit tout.

Desierto

Desierto

2 Le rapport minéral entre l’humain et l’infini n’éclot qu’en bout de course de ce survival minimal, petite bande démo soignée du fils Cuarón.

4 Ça ne vaut pas les trips sensoriels de papa mais c’est quand même de la bien chouette série B.

Eva ne dort pas

Eva ne dort pas

4 Opéra quasi hitchcockien où l’âme d’une défunte indestructible ne cesse de hanter les vivants. Du réel à la fiction, le mythe Evita perdure.

Everybody wants some

Everybody wants some

fantome de canterville le

Le fantôme de Canterville

fils de joseph le

Le fils de Joseph

Gods of Egypt

Gods of Egypt

0 Parangon de monstruosité kitsch, sans doute dû à une mutation contre-nature entre un ersatz de Flash Gordon et une prophétie scientologue.

3 Du grand spectacle à la Ray Harryhausen ne se prenant pas trop au sérieux mais sans être irrespectueux de son spectateur. Imparfait certes mais ça ne mérite pas tant de haine.

Green Room

Green Room

2 Une chambre verte qui préfère toujours le pâle au foncé, avec un scénario timbre-poste et un Patrick Stewart relooké Heisenberg. Green Ruin.

3 Malgré un talent certain, Saulnier gère son rythme et ses mystères de façon bien moins performante que sur Blue Ruin.

Grimsby, agent trop spécial

Grimsby, agent trop spécial

4 Cohen & Leterrier, deux cinglés prêts à astiquer le service trois pièces de la gaudriole trash, et qu’importe les limites. A pisser de rire.

3 La seule scène avec les éléphants rend ce film indispensable.

habitants les

Les habitants

Hardcore Henry

Hardcore Henry

4 Carnage méga-gore à la MadWorld, traité dans une ahurissante vue subjective qui assimile l’écran de cinéma à un capteur Kinect. Épuisant.

High-Rise

High-rise

5 Le cauchemar socio-architectural prophétisé par Ballard vire chez Wheatley à la dystopie névrotique, quasi sartrienne. Fucking chaos reigns.

Jem et les Hologrammes

Jem et les hologrammes

2 La série rose fuchsia d’Hasbro revue et corrigée à la mode 2.0, avec réseaux sociaux et relooking Ke$ha… Était-ce franchement nécessaire ?

livre de la jungle le

Le livre de la jungle

3 Le grand exploit de Favreau est de nous faire oublier le dessin animé : tout y est, mais en mieux. Il aurait juste fallu virer les chansons.

4 Contre toute attente, cette nouvelle version préfère plus souvent se référencer au brillant ouvrage de Kipling qu’à son anecdotique ancêtre animé.

Ma meilleure amie

Ma meilleure amie

1 Les rapports humains selon Hardwicke : le bonheur d’un côté et la tristesse de l’autre. Très maladroit et franchement niais dans son propos.

Maggie a un plan

Maggie a un plan

malheures de sophie les

Les malheurs de Sophie

1 Il ne manque plus que Rémi sans famille adapté par Philippe Garrel, et on aura le rasoir double lame. Opus grotesque et inutilement pop.

Marie et les naufragés

Marie et les naufragés

1 Betbeder reste fidèle à son effervescence creuse, abusant d’une mise en abyme aussi plaquée et grotesque que ses propositions fantaisistes.

Mekong stories

Mekong Stories

2 Trop de micro-scènes déliées au fil d’un montage brouillon rendent l’ensemble plus disparate qu’autre chose. Un fleuve au delta mal agencé.

Nos souvenirs

Nos souvenirs

1 Du mysticisme serin au service d’un zombie de mélo sirupeux, plus enclin à méduser son public qu’à le transcender. Le ratage est monstrueux.

Par amour

Par amour

1 Mater dolorosa façon gros nanar arty, avec des parenthèses oniriques d’une laideur effarante et des chansons atroces qui tâchent le montage.

Paulina

Paulina

2 Mitre a vite fait de bâcler un sujet dénué du moindre parti pris, la faute à une narration inégale et une héroïne à la psychologie obscure.

Sky

Sky

2 Casting bigarré, décors visités, quête de renaissance déjà éculée… Pour son « americana » rêvée, Fabienne Berthaud a coché toutes les cases.

Théo et Hugo dans le même bateau

Théo et Hugo dans le même bateau

4 Shootée comme du Gaspar Noé, une combinaison adroite entre un hymne à l’amour et un spot d’information pour Sida Info Service. Cru et fort.

Tout pour être heureux

Tout pour être heureux

Truth

Truth

3 Complément idéal de Spotlight (en mieux) sur le combat du journaliste enquêteur face au système. Un rôle doré de plus pour Cate Blanchett.

2 A voir juste pour saisir la nuance entre « être le scénariste de Zodiac » et « être le réalisateur de Zodiac« .

Visite ou mémoires et confessions

Visites ou mémoires et confessions

4 Oliveira a bien caché son jeu : ce film-testament, invisible depuis si longtemps, nous parvient d’outre-tombe. L’émersion avant l’éclipse.

visiteurs 3 les

Les visiteurs 3

0 Je trépasse et je faiblis.

0 Le pire film de Jean-Marie Poiré. C’est dire le niveau…

0 Aussi nauséabond qu’un furoncle.

0 Ah ouais quand même.

West Coast

West Coast

Mai

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

Angry Birds, le film

Angry birds, le film

3 Des graines pour pigeons nourris à l’humour Nickelodeon, avec une BO qui a dû faire chauffer les droits d’auteur. Ça vole juste assez haut.

Boulevard

Boulevard

2 Le dernier rôle de Robin Williams est aussi l’un des plus beaux. Le film, en revanche, se révèle beaucoup trop low-profile pour émouvoir.

Braqueurs

Braqueurs

1 Nouvel arrivage d’un Heat taille bébé, accouché sans lyrisme ni idées ni ambition ni point de vue. Seuls les clichés répondent à l’appel.

2 Chaque fois que le film pourrait enfin décoler, il reste bloqué sur ses appréciables mais limitées intentions.

Café Society

Café Society

3 Petit apéritif cannois tout à fait honnête, qui décline sans se fouler la mécanique allenienne sur le hasard et le non-sens de l’existence.

3 Allen arrive encore à injecter quelques éclairs de génie (ah le judaïsme et l’au-delà) dans un cru aussi appréciable que routinier.

Criminal, un espion dans la tête

Criminal

1 Pourquoi dupliquer le concept de Volte/Face avec un Kewin Coster fatigué et sans le génie de la mise en scène de John Woo ? Déjà digéré…

Eddie the Eagle

Eddie the Eagle

2 Sur l’aspiration de l’inconnu à persévérer vers l’exploit, le résultat est terne : soit le cœur est là sans les ailes, soit c’est l’inverse.

Elle

Elle

4 Huppert et Verhoeven scellent un pacte diabolique qui enclenche un duel entre leurs perversions réciproques. Au final, c’est Elle qui gagne.

4 Pour son passage en France, Verhoeven n’a rien perdu de sa subversion et de son humour. Bon, après, il faut se farcir Isabelle…

Hana & Alice mènent l'enquête

Hana et Alice mènent l’enquête

4 Sur la durée, le charme des protagonistes et de leur investigation l’emporte sur l’horreur de la rotoscopie.

4 De jolies scènes entrecoupées d’anecdotes adolescentes. Encore un effort, on y est presque.

Joyeuse fête des mères

Joyeuse fête des mères

Julieta

Julieta

4 Une femme, deux visages, trois destins où l’Autre s’efface tout en perdurant. Almodovar mineur, peut-être, mais toujours aussi bouleversant.

4 Peut-être routinier de la part d’Almodovar mais une telle maîtrise de la narration, de la composition et des couleurs ne se refuse pas.

Krampus

Krampus

3 Joe Dante a déjà labouré le terrain depuis longtemps, mais pour un conte de Noël à teneur horrifique, Dougherty ne s’en tire pas trop mal.

loute ma

Ma Loute

6 Tant de métaphores lyriques et tordues sur nos sociétés cintrées dans cette Côte d’Opale joyeusement déglingo. Dumont culminant, si haut…

Men & Chicken

Men & Chicken

0 Film-repoussoir qui racle le sol de la stigmatisation gratuite et sans ironie avec sa famille de freaks crétins et antipathiques. Sinistre.

Money Monster

Money Monster

4 La bombe que Jodie Foster largue ici sur Wall Street fait de jolis dégâts, perçant ce gilet pare-balles qui rend abstraite la moindre info.

3 Foster est coincé quelque part entre un Costa-Gravas en petite forme et un Joel Schumacher des grands jours. Efficace donc mais pas étouffé par la subtilité.

Mr Holmes

Mr Holmes

1 Au-delà d’un scénario plat, le clou du spectacle reste un Sherlock Holmes vieilli qui enquête sur le meurtre… des abeilles de son jardin !

3 Les retrouvailles entre Condon et McKellen est bien loin de reproduire l’exploit de Ni Dieux Ni Démons, chacun déliverant son métier avec plus d’application que d’inspiration.

origine de la violence l

L’origine de la violence

Red Amnesia

Red amnesia

résurrection du christ la

La résurrection du Christ

1 Ce prêchi-prêcha dogmatique donne une idée de la quête mystique que Reynolds a dû entamer durant son passage à vide. Apportez votre missel.

Sisters

Sisters

1 Pas cool d’avoir osé un Projet X à l’hystérie sans affect, avec des gags usés qui sentent aussi fort qu’une chaussette de l’avant-veille.

The Nice Guys

The Nice Guys

5 Rien de plus qu’un Kiss kiss bang bang upgradé à l’esthétique 70’s, mais avec une virtuosité si dingue qu’on rend les armes. Nice, indeed.

5 Avec son habituelle virtuosité d’écriture, Shane Black rappelle à quel point plus les choses changent plus elles restent les mêmes.

Tout, tout de suite

Tout, tout de suite

Un homme à la hauteur

Un homme à la hauteur

0 Un navet pas drôle dans lequel Dujardin fait 1m36. Voilà.

vie nous appartient la

La vie nous appartient

voyage de fanny le

Le voyage de Fanny

Vendeur

Vendeur

Warcraft, le commencement

Warcraft, le commencement

2 Outre un abus de numérique dépourvu de tout lyrisme, Jones ne facilite pas l’entrée aux néophytes dans son univers. Perdus dans le blizzard.

2 Le pré-générique promet le meilleur. La suite accomplit le pire.

X-Men Apocalypse

X-Men Apocalypse

1 Affrontement final (encore ?!?) contre un super-mutant super-ridicule. Une fois encore, Quicksilver a droit à la seule bonne scène du film.

4 Contrairement à ses deux prédécesseurs, Apocalypse s’éparpille à cause de son trop plein de personnages et de sous-intrigues. Le bénéfice, c’est que les scènes très cools sont légions.

Juin

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

A war

A war

3 Sur les terribles conflits moraux résultant de la guerre comme sur la façon de filmer cette dernière, Lindholm fait oeuvre de ressassement.

Alice de l'autre côté du miroir

Alice de l’autre côté du miroir

0 De l’autre côté du miroir disneyien, là où la morale la plus bienpensante patauge dans un dégueulis de laideur graphique à peine croyable.

American Hero

American Hero

Apprentice

Apprentice

2 Quelques pistes narratives étoffent à peine un dispositif d’immersion basique sur le travail du bourreau. Impressionnant travail sur le son.

Avant toi

Avant toi

1 C’est très bon, les chamallows. Mais à force d’en manger une grosse quantité à peu près tous les quinze jours, le goût finit par s’évaporer.

Bienvenue à Marly-Gomont

Bienvenue à Marly-Gomont

2 Une fable sur l’intégration avec tout ce que cela suppose de morale, de scènes attendues et de bons sentiments. On s’endort très rapidement.

Camping 3

Camping 3

0 Beaufs de France, si vous aimez le racisme, l’homophobie, les poils de quinqua, les carottes râpées et les vieux croûtons, bonnes vacances !

Celui qu'on attendait

Celui qu’on attendait

3 Avédikian convoque le cinéma muet et le format BD pour étoffer régulièrement ce voyage initiatique au sein des reliefs arméniens. Agréable.

Conjuring 2, le cas Enfield

Conjuring 2

2 Face à des ficelles horrifiques sans aucune audace, on préfère ranger la planche d’Ouija au grenier. Wan filme bien, mais c’est insuffisant.

Cosmodrama

Cosmodrama

0 On a vraiment l’impression d’être coincé pendant deux heures dans le cerveau d’un frère Bogdanov sous Tranxène. Cauchemar intergalactique.

Dans les forêts de Sibérie

Dans les forêts de Sibérie

2 Nebbou aurait dû privilégier le grand bol d’air autarcique façon Into the wild à cette histoire d’amitié. Deux films en un, dont un raté.

effet aquatique l'

L’effet aquatique

1 Pas cool de tenter une brasse coulée quand le couloir n’est pas bien délimité. Anspach n’a rien à raconter et patauge dans le petit bassin.

Folles de joie

Folles de joie

4 Une virée libertaire qui fout la patate. Un tonnerre de bravissimos pour Valeria, chez qui l’hystérie devient source d’hilarité perpétuelle.

forêt de Quinconces la

La forêt des Quinconces

1 Du sous-Garrel pour le scénario et de la branlette poético-philosophique pour les dialogues : Leprince-Ringuet rate son examen de cinéaste.

idéal l'

L’idéal

4 Pour votre jouissance pelliculaire, la nouvelle lotion Beigbeder hydrate le cynisme et tonifie le verbe. L’idéal, parce qu’il le vaut bien.

Illégitime

Illégitime

Ils sont partout

Ils sont partout

1 Ni drôle ni subversif, Attal réussit moins à torpiller l’antisémitisme ambiant qu’à nous égarer dans son propos. C’est si zen d’être athée.

Layla in the sky

Layla in the sky

lendemain le

Le lendemain

3 Un énième émule de Haneke élabore à son tour une situation conflictuelle où tout vire au rapport de force. Efficace en l’état, mais basique.

loi de la jungle la

La loi de la jungle

4 Flash météo : ouragan d’humour frappadingue à prévoir sur la « jungle administrative », et températures en hausse sous le tropique de Vimala.

Love & Friendship

Love & Friendship

1 L’échantillonnage à gogo et les bavardages non-stop annoncent déjà que le seul langage ici validé sortira d’une bouche et non d’une caméra.

Ma ma

Ma ma

2 Contraste trop marqué entre une image solaire et un contexte à fond dans le pathos packaging. Pénélope est géniale, mais Medem en fait trop.

Madres de los dioses

Madres de los dioses

monde de dory le

Le monde de Dory

3 Poulpe Friction.

3 C’est pas pour cracher sur ton taf Andrew mais c’est pas cette suite que je voulais.

4 En provoquant la chance, on augmente la faculté d’être au bon endroit et au bon moment alors qu’en restant blotti dans son anémone en pleurant sur notre sort, là, on est vraiment sûrs qu’il ne nous arrivera RIEN. Y a aussi une autre morale mais je vous laisse chercher.

3 Disney reprend les éléments du premier opus sans comprendre ce qui en faisait la spécificité.

Ninja Turtles 2

Ninja Turtles 2

2 La franchise se fait ici (beaucoup) trop gourmande, empilant les blagues de maternelle et les personnages débiles avec un aplomb délirant.

2 Il y a de la baysplosion et ça suffit à mon bonheur.

nouvelle vie de Paul Sneijder la

La nouvelle vie de Paul Sneijder

Ouragan

Ouragan

2 Même principe de balancier que pour la majorité des docus météo : une technique en or, mais ternie par un ton didactique, voire pontifiant.

outsider l'

L’outsider

4 Vulgarisation punchy du dossier Kerviel. Ça spécule si fort sur la hausse du dialogue-choc que le cours de la réalisation grimpe assez vite.

Peshmerga

Peshmerga

2 S’il évite enfin de se mettre en valeur au détriment du sujet (ouf !), BHL abuse encore d’un commentaire trop lourd et solennel en voix off.

quatrième voie la

La quatrième voie

1 Visiblement, les Indiens n’ont jamais vu John Wick : buter le chien, c’est dangereux, et en faire l’enjeu central d’un film, c’est faible.

Retour chez ma mère

Retour chez ma mère

3 Petites gênes en famille, sous emballage d’un dimanche soir pour TF1, avec néanmoins des personnages attach(i)ants dont on se sent proches.

Rosenn

Rosenn

secret des banquises le

Le secret des banquises

0 Double effet Kiss Cool garanti devant ce sous-Cronenberg croisé avec des gènes de pingouin sous Viagra. Sans contrefaçon, je suis un glaçon.

The door

The Door

2 On a vu plus inspiré comme film d’horreur sur le deuil. Même sur fond de culture hindoue avec Aja à la prod, ça manque cruellement d’idées.

The Neon Demon

The Neon Demon

6 Si la beauté est une malédiction, NWR est le Découpeur rêvé : son génie visuel fait tout miroiter, acidifie l’espace et la matière. Ultime.

3 Cette proposition de cinéma expérimental aurait été tout à fait acceptable sans un dernier quart d’heure à la provocation puérile et creuse.

The Witch

The Witch

4 Solide analyse critique du fondamentalisme religieux, mais dont la dose de frissons est ici conditionnée par le travail sur la bande sonore.

5 Quand une famille finit par incarner les mythes maléfiques dont elle entend se préserver… ça se traîne les imperfections d’un premier long mais quel film !

5 La lumière naturelle et le travail sur les cadres confèrent au film une ambiance exceptionnelle.

tortue rouge la

La tortue rouge

3 Le cycle de la vie sur une île. Entre un animisme abscons et une universalité absente, on est vite égaré. Et pourtant, c’est si beau à voir.

5 Ttoute la beauté d’une allégorie combinant la simplicité de son histoire avec une structure aux multiples niveaux de lecture.

Tous les chats sont gris

Tous les chats sont gris

2 Globalement grillée au bout d’un quart d’heure, cette quête de paternité se cantonne vite à une enfilade de passages obligés. Vu et oublié.

Tout de suite, maintenant

Tout de suite, maintenant

Un traître idéal

Un traître idéal

3 Pour du John Le Carré, le résultat manque autant d’ambiguïté que d’intensité. Le filmage carré assure tout de même 108 minutes confortables.

3 Le prototype du film adapté de John LeCarré : Propre, lisse et un peu fade sur les bords.

Voix off

Voix off

3 Petite fiction familiale sans prétention, emballée dans une forme aussi décontractée que le récit reste versatile. Idéal pour entamer l’été.

Vicky

Vicky

1 Petite annonce : fifille à papa célèbre recherche véhicule promo pour sa rébellion post-trentaine. En discuter avec Gaumont qui transmettra.

Voleur d'histoire

Voleur d’histoire

Zoom

Zoom

Juillet

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

Absence

Absence

âge de glace 5

L’âge de glace 32

1 Ça ne fait même plus semblant de réfléchir.

aigle et l'enfant

L’aigle et l’enfant

American Nightmare 3

American Nightmare 3

4 Ou comment un concept au-delà de l’improbable a fini par évoluer vers le brûlot politico-punk. Un chouette cocktail molotov sur pellicule.

Bastille Day

Bastille day

3 Un petit divertissement estival au scénario timbre-poste et aux scènes d’action un minimum recherchées. ça a juste le malheur de sortir à un moment inapproprié.

Bon Gros Géant

Le Bon Gros Géant

1 Hideur visuelle, personnages bêtes et récit squelettique créent ici un résultat terrifiant, brisant les élans imaginaires de tonton Steven.

4 A une époque, Spielberg aurait tiré de cette histoire une oeuvre aussi forte qu’E.T. Aujourd’hui, il se repose si tranquillement sur sa virtuosité qu’il signe « juste » un bon divertissement.

Carmina !

Carmina !

Colonia

Colonia

1 Un simple récit d’évasion, académique en diable, comme unique vecteur d’exploration d’un terrifiant contexte politique ? C’est insuffisant.

Comme des bêtes

Comme des bêtes

2 On est désormais habitué à la marque Illumination : coloré, mignon et insignifiant.

couleur de la victoire

La couleur de la victoire

1 Conventions du biopic sportif : enjeu, entraînement, doute, victoire. Pas de médaille ni même de record à battre. Juste une petite marche.

1 Le scénario hésite tellement entre ses sujets qu’Hopkins ne sait lui-même plus comment il doit le mettre en scène.

Débarquement immédiat

Débarquement immédiat

0 Oh oui, s’il vous plait, débarquez-moi !

Déesses indiennes en colère

Déesses indiennes en colère

2 Le regard aussi féministe que revendicatif de ce film n’a pas manqué de secouer l’Inde. Une belle énergie, mais aussi beaucoup de lourdeurs.

Elvis & Nixon

Elvis & Nixon

2 Malgré un générique de début funky au possible, on ne vibre jamais face à cette rencontre anecdotique. La guitare est sèche, le cœur aussi.

Florence Foster Jenkins

Florence Foster Jenkins

Genius

Genius

Guibord s'en va-t-en guerre

Guibord s’en va-t-en guerre

2 Amusant de voir le Canada passer son propre système politique à la broyeuse, mais celle-ci ne tourne pas assez vite. Satire avec des freins.

Hibou

Hibou

3 Tout est embarrassant, d’une vision balourde de l’ostracisation sociale à une fantaisie de benêt en passant par des personnages grotesques.

Independence Day Resurgence

Independance Day – Resurgence

0 Scénario écrit sur les cabinets un lendemain de digestion ratée de Whopper. Emballage SyFy d’une laideur insensée. Méga-bouse cataclysmique.

2 Le grand prix du blockbuster pourrigolo 2016.

Insaisissables 2

Insaisissables 2

4 La logique d’un bon tour de magie : sonner le public suffisamment fort pour que l’impact de la surprise supplante la reconstitution du truc.

2 Une suite sans inspiration se résumant à un festival de fausses-bonnes idées et de « ta gueule c’est magique ».

Irréprochable

Irréprochable

Juillet-Août

Juillet-août

2 Une sous-intrigue policière ridicule joue les intruses dans une chronique estivale qui se suffisait à elle-même. Des vacances d’été gâchées.

Malgré la nuit

Malgré la nuit

6 Les nuits fauves de Grandrieux grattent les cordes d’un désir électrique, au bord de l’abîme. Pas de sens caché, juste des sens en transe.

Man on high heels

Man on high heels

3 Trop chichiteux dans ses effets, ce polar décalé ose au moins le mariage tout en souplesse de tonalités opposées. Transgenre jusqu’au bout.

Nos pires voisins 2

Nos pires voisins 2

1 Des mecs avec une couille à la place du cerveau affrontent le Festival des Connes. Mâles Oméga contre sororité Gamma-Bêta, pour faire court.

2 Une suite qui met le doigt sur des choses intéressants mais bien trop dispersé pour en tirer partie.

Rio 2096, une histoire d'amour et de furie

Rio 2096

2 Sans son insistante paraphrase en voix off et avec une animation plus soignée, ce voyage intérieur aurait atteint sans peine son objectif.

Sparrows

Sparrows

Tarzan

Tarzan

2 Entre le retour au primitif et un imbroglio politique inintéressant, le film ne sait jamais quoi traiter, peu aidé par sa narration-puzzle.

1 Rarement vu un divertissement autant hurler qu’on n’est pas là pour s’amuser.

The Strangers

The strangers

1 A force de mixer ici Memories of Murder avec un salmigondis chamanique mal amené, Na Hong-jin part en vrille dans le grotesque. Infernal.

The wave

The wave

2 En dépit d’un visuel très soigné, c’est surtout à une vague de clichés et d’enjeux éculés que l’on se confronte. On boit très vite la tasse.

3 Uthaug se repose toujours autant sur la beauté de la photographie mais arrive pour une fois à rendre un minimun convaincants son histoire et ses personnages.

Truman

Truman

4 Deux hommes, un chien : des liens voués à finir coupés, mais qui demeurent intacts. Douceur de vivre avant de s’en aller affronter la mort.

3 L’utilisation du chien pour caractériser la relation entre les personnages est formidable. Dommage que cela ne représente qu’une petite portion du film.

Une nouvelle année

Une nouvelle année

Viva

Viva

Août

 


Guillaume Gas


Matthieu Ruard


Anaïs Tilly


Guillaume Lasvigne

Agents presque secrets

Agents presque secrets

1 Le grand musclé baffeur et le petit chétif gaffeur rejouent pour la 617ème fois une partition buddy-movie qui sent désormais la chaussette.

Bad moms

Bad moms

1 Trois mamans surstressées virent trash pour… picoler, sortir deux gros mots, et apprendre les bonnes manières à leurs mioches… Oh non…

Blood Father

Blood father

1 Petite série B vénère et très pauvrette dans une Amérique tex-mex à la dérive. Richet jamais inspiré, en dépit d’un Mad Mel en mode badass.

chanson de l'éléphant la

La chanson de l’éléphant

correspondant le

Le correspondant

Dans le noir

Dans le noir

1 On préfère voir Jacquouille faire mumuse avec son interrupteur que de visionner ce très mauvais rallongement d’un court-métrage terrifiant.

Dernier train pour Busan

Dernier train pour Busan

3 Pour un World War Z ferroviaire sans escales superflues, on récolte un billet 2ème classe avec plein de scènes convenues dans les wagons.

Divines

Divines

0 Clichés répugnants, vomi néolibéral, connasses hystéro-délinquantes. Benyamina crée autant de bêtise et de malaise que son discours cannois.

économie du couple l'

L’économie du couple

1 Le couple en crise ressemble ici à un cadavre que Lafosse tente inutilement de ranimer par des rebondissements qui sonnent « fake ». Divorcez.

Elektro Mathematrix

Elektro Mathematrix

3 Du krump en mode électro(-statique), du néant scénaristique qui laisse libre cours aux chorégraphies les plus dingues. Voltage plutôt élevé.

fils de Jean le

Le fils de Jean

Free Dance

Free dance

0 Prochain objectif : deviner quel mot va être placé devant « Dance » pour la traduction française du titre du 1489ème copier-collé de Fame.

Hors contrôle

Hors contrôle

1 De l’humour trash non allégé en matière grasse et un quatuor de personnages allégés en matière grise. On se croirait revenu à la maternelle.

Hotel Singapura

Hôtel Singapura

4 Mille-feuilles de destinées où le sexe, tantôt sucré tantôt amer, laisse un goût persistant en bouche : la mélancolie. Délicieux Love Hotel.

Instinct de survie

Instinct de survie

1 Déguster ce bouillon de squale revient à mâchouiller un poisson dont il ne resterait que l’arête. Le bikini de Blake Lively joue très bien.

Jason Bourne

Jason Bourne

3 Le raccordement à l’ère Snowden pousse souvent Greengrass à se répéter. La mémoire de mes peaux mortes aurait été un bien meilleur titre.

Ma vie de chat

Ma vie de chat

Mechanic Resurrection

Mechanic résurrection

1 Mécanique restriction : les meilleurs plans sont dans la bande-annonce. A part ça, Jasonito pète des tronches dans un film sans vrai rythme.

Mimosas

Mimosas

1 Des types marchent non-stop dans les reliefs marocains. Mais parfois, ils font une pause. Et il y a aussi un taxi qui roule dans le désert.

Moka

Moka

2 Le café devrait être noir et serré au vu d’une histoire mêlant le deuil à la vengeance. Trop lisse, la mise en scène y rajoute trop de lait.

Nerve

Nerve

2 Concept joyeusement teubé où l’on passe de voyeur à joueur. Défi : avaler une mise en alerte très faux cul. Gain : passer pour un imbécile.

Nocturama

Nocturama

5 Chorégraphie sidérante de gestes et de mouvements qui amènent au chaos, intime et globalisé. Vertige absolu du malaise sociétal. Paris sous les bombes.

Peter et Elliott le dragon

Peter et Eliott le dragon

2 Nouvelle adaptation live inutile pour Disney : un scénario calqué sur Le Livre de la jungle et un « dragon » qui ressemble surtout à Falcor.

Rester vertical

Rester vertical

2 Guiraudie déséquilibré entre son réel lézardé et sa chronique intime sur la paternité. Provocateur pour rien et décalé pour pas grand-chose.

S.O.S Fantômes

S.O.S Fantômes

3 Qui c’est qu’on appelle ? Euh… quelqu’un d’autre !

Sieranevada

Sieranevada

1 Austères à se tirer une balle, ces 2h53 de surtensions familiales se limitent à une enfilade de panoramiques sans relief ni énergie interne.

Star Trek, sans limites

Star Trek, sans limites

3 La nostalgie envahit désormais la galaxie trekkie, gagnée par le rock 90’s, le carton-pâte et les enjeux de série TV. A la cool, mais limité.

Toni Erdmann

Toni Erdmann

2 Le regard de l’autre, (dé)masqué, qui dérègle la routine quotidienne. Résultat trop long, voire trop superficiel dans la mise en pratique.

Stefan Zweig, adieu l'Europe

Stefan Zweig, adieu l’Europe

Suicide Squad

Suicide Squad

1 Accident industriel signant la réunion de trognes badass sous la forme d’un gros marshmallow mastiqué n’importe comment. Suicide tout court.

Un petit boulot

Un petit boulot

2 L’écriture signée Michel Blanc donne un semblant de pêche à cette citrouille de série noire, sucrée par une voix off aux fraises. Passable.